P2006 Intérêt d’un mélange suroxygéné (Nitrox) en plongée sous marine chez le patient diabétique de type 1 - 10/04/13
Résumé |
Objectif |
Depuis 2004, la plongée sous marine à l’air est autorisée aux patients diabétiques insulinotraités (DIT) avec cependant des restrictions. L’objectif de ce projet était d’étudier la sécurité d’un mélange suroxygéné (Nitrox : 32 % d’O2) chez des diabétiques de type 1 (DT1) plongeurs et de réévaluer avec la fédération Française de plongée (FFESSM) la réglementation, les restrictions en vigueur et le protocole de mise à l’eau.
Matériels et méthodes |
Quinze DT1, âgés de 33,7±11,3 (18–53) ans, diabétiques depuis 10,6±9,2 (1–30) ans, HbA1c 7,25±0,98%, plongeurs non débutants (5 très expérimentés), ont réalisé 70 plongées du 14 au 16 septembre 2012 à Marseille. Six d’entre eux étaient équipés d’une mesure continue du glucose (NAVIGATOR ABBOTT).
Résultats |
Aucune hypoglycémie n’est survenue en immersion. La glycémie capillaire avant immersion était en moyenne de 2,15g/l (1,91–2,36). La baisse glycémique pendant les plongées (glycémie capillaire pratiquée avant et après) était en moyenne de 0,43g/l avec une prise moyenne de 18 g de glucides par plongée (0 à 90g). Trente-quatre plongées ont été effectuées sans prise de sucre préalable. La réduction moyenne des doses d’insuline était de 27,6 %. Les plongeurs très expérimentés ont pris moins de sucre (12,6g en moyenne ; 2 plongeurs n’en ont jamais pris) et avaient un profil glycémique plus stable.
Conclusion |
Le Nitrox peut être utilisé en toute sécurité chez les plongeurs DT1. La baisse glycémique a été comparable comparativement à notre précédente étude mais avec une prise de glucides moindre. Le protocole de mise à l’eau établi lors de cette précédente étude reste adapté aux plongeurs standards mais doit être réajusté chez le plongeur très expérimenté.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 39 - N° S1
P. A70-A71 - mars 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.