P1131 L’inertie thérapeutique face au déséquilibre glycémique chez les patients diabétiques de type 2 traités par insuline basale - 10/04/13
Résumé |
Objectif |
Estimer les délais d’intensification de traitement chez les patients diabétiques de type 2 (DT2) traités par insuline basale et présentant un déséquilibre glycémique confirmé.
Matériels et méthodes |
Une analyse rétrospective des données de prescription d’un panel informatisé de médecins généralistes en France a été conduite sur des patients DT2 bénéficiant d’un schéma thérapeutique « insuline basale ± ADO sans insuline rapide ni GLP-1 » avec au moins 2 résultats d’HbA1c disponibles. Le déséquilibre glycémique était défini par 2 dosages d’HbA1c séparés d’au moins 3 mois et supérieurs à 8 % (scénario 1) ou 7 % (scénario 2). L’intensification du traitement était définie par l’ajout/passage à une autre insuline non lente, d’un analogue du GLP1, l’ajout d’ADO ou l’augmentation de la dose de lente de plus de 10 % en une fois. Le délai d’intensification était calculé à partir du premier résultat d’HbA1c au-delà du seuil retenu.
Résultats |
Parmi les patients analysables, 185/684 (27,0 %) et 336/500 (67,2 %) présentaient un déséquilibre aux seuils de 8 et 7 % respectivement. Au seuil de 8 %, seulement 66,1 % [57,6 % ; 74,5 %] des patients avaient eu une intensification après un an et cette dernière intervenait en moyenne après 7,4 mois. Au seuil de 7 %, le pourcentage était plus faible, 55,5 % [49,5 % ; 61,7 %] à un an, le délai étant alors en moyenne de 7,6 mois. Une analyse excluant les changements de dose des intensifications de traitement réduisait les pourcentages de patients déséquilibrés dont le traitement est intensifié au bout d’un an à 24,0 % [17,3 % ; 32,7 %] dans le scénario 1 et à 16,3 % [12,2 % ; 21,8 %] dans le scénario 2. Les délais d’intensification moyens passaient alors à 13,0 et 14,1 mois respectivement.
Conclusion |
L’inertie thérapeutique chez les patients DT2 déséquilibrés sous insuline basale reste importante. Les motifs de cette inertie seront explorés dans une enquête complémentaire.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 39 - N° S1
P. A62 - mars 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.