P1113 Accumulation de la metformine : que pouvons-nous déduire des corrélations entre le pH artériel et la lactacidémie et les taux sanguins de metformine ? - 10/04/13
Résumé |
Rationnel |
L’idée commune selon laquelle plus élevée est la metforminémie, plus sévère est la perturbation métabolique nous a conduit à étudier la corrélation entre les taux sanguins de metformine et la gazométrie.
Patients et méthodes |
Nous avons recherché les cas disponibles avec les critères suivants : accumulation plasmatique de la metformine (> 5mg/l) ; gazométrie disponible à l’admission ; taux sanguins de metformine déterminés dans le plasma et les érythrocytes simultanément à la gazométrie, à l’admission ou au décours.
Résultats |
Nous avons recensé 17 cas concernant 16 patients, dont 12 avec une acidose lactique. Les paramètres de l’étude ont été déterminés simultanément à l’admission pour quatre patients seulement ; l’intervalle de temps entre le prélèvement sanguin à l’admission et celui des paramètres déterminés au complet était de 12,5±16h Le pH était à 7,13±0,27 et à 7,20±0,25 à l’admission et simultanément au dosage de la metformine, respectivement ; le taux de lactate était à 11,8±8,0mmol/l et à 9,94±8,93mmol/l à l’admission et simultanément au dosage de la metformine. Les taux de metformine étaient de 28,7±21,6mg/l et de 12,3±6,6mg/l dans le plasma et les érythrocytes (N : 0,5±0,4mg/l et 0,8±0,4mg/l). Aucun des corrélations recherchées entre le pH et le taux de lactate, déterminés à l’admission ou simultanément aux dosages de metformine, d’une part, et les taux sanguins de metformine, d’autre part, ne s’est avérée significative.
Conclusion |
L’absence de corrélation entre la metforminémie et la gazométrie peut tenir à des limites d’ordre méthodologique, mais aussi à l’ALAM en tant que telle, qui n’est effectivement pas une entité.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 39 - N° S1
P. A57-A58 - mars 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.