P1089 Effets à court terme de l’insulinothérapie intensive sur la sensibilité à l’insuline au cours des décompensations hyperglycémiques du diabète de type 2 - 10/04/13
Résumé |
Introduction |
L’insulinothérapie intensive sur 4 semaines améliore la sécrétion et la sensibilité à l’insuline, cependant la durée habituelle d’hospitalisation lors des décompensations du diabète de type 2 excède rarement une semaine. Notre étude avait pour objectif d’évaluer les effets à court terme de l’insulinothérapie intensive au cours des décompensations hyperglycémiques du diabète de type 2.
Patients et méthodes |
Nous avons explore 15 patients admis pour décompensation hyperglycémique d’un diabète de type 2 (glycémie capillaire > 3g/L et HbA1c > 8 %) ayant un IMC de 26,4±3,9kg/m2) au Service d’Endocrinologie de l’Hôpital Central de Yaoundé. Les patients ont tous été traites par un schéma d’insulinothérapie intensive au pousse seringue électrique pendant 24 heures suivi d’un protocole sous cutané intensif du 2e au 7e jour avec titration pour le maintien de la glycémie capillaire entre 0,70 et 1,40g/L. La sensibilité à l’insuline a été mesurée à l’aide du test court de tolérance à l’insuline a J2 et J8, avec calcul de la constante de décroissance glycémique KITT. Le protocole a été approuvé par le comite national d’éthique et tous les sujets sont donne leur consentement écrit.
Résultats |
La glycémie à jeun a varié de 385,4±98,6 à l’admission à 134,4±18,2mg/dL à J7 (P < 0,001). La sensibilité à l’insuline (KITT) a varié de 1,98±0,23%/min à J2 à 2,26±0,18 %/min à J8 (P < 0,001). Le cholestérol a également varié de 1,68±0,25g/L à J2 à 1,52±0,30g/L à J8, P < 0,001) et le LDL cholestérol de 0,83±0,36g/L à 0,62±0,37g/L, P < 0,001). Les variations de triglycérides et HDL-cholestérol n’étaient pas significatives.
Conclusion |
Une semaine d’insulinothérapie intensive améliore significativement l’équilibre glycémique et la sensibilité à l’insuline au cours des décompensations hyperglycémiques du diabète de type 2 et pourrait constituer une justification supplémentaire du relais précoce par traitement oral.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 39 - N° S1
P. A52 - mars 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.