P1041 Apport d’un régime riche en lipides et en fructose dans la mise en place d’un modèle de diabète de type 2 chez le rat : impacts métaboliques et oxydatifs - 10/04/13
Résumé |
Introduction |
L’utilisation de modèles animaux représente un outil indispensable dans la compréhension du diabète. Notre objectif est de mettre en place un modèle plus proche de la physiopathologie humaine, par une alimentation grasse et sucrée, et d’évaluer les conséquences métaboliques, oxydatives, systémiques et tissulaires.
Matériels et méthodes |
Les rats mâles Wistar recevant une alimentation standard ou grasse + 25 % fructose dans l’eau (HFHF) sont sacrifiés après 0, 2, 4, 8 mois (M) de régime. Nous évaluons le délai d’apparition du diabète (xM) et ses répercussions métaboliques (poids, glycémies, leptinémie), oxydatives (capacité antioxydante totale CAOT, péroxydation lipidique, carbonylation protéique), tissulaires (foie, pancréas, muscles, vaisseaux).
Résultats |
Le régime HFHF induit une augmentation du poids (1M), de la leptine (1M), un hyperinsulinisme (2M), une intolérance au glucose (2M), des hyperglycémies à jeun (6M). Les îlots pancréatiques présentent une hypertrophie (4M) associée à une augmentation de l’insuline (immunomarquage). Après 8M, une perte des gros/moyens îlots est associée à une diminution du contenu insulinique. Une stéatose hépatique (2M) s’accompagne d’une fibrose (8M). La production du glycogène hépatique est augmentée (4M). Un stress oxydant plasmatique est observé (augmentation des protéines carbonylées et de la CAOT (2M), des lipides péroxydés (4M)). Un stress oxydant tissulaire est visible dans l’ensemble des organes étudiés (2M).
Conclusion |
6 mois de régime hyperlipidique/glucidique sont nécessaires pour développer un diabète de type 2, avec des répercussions tissulaires généralisées. Ce modèle permettra une meilleure compréhension de la physiopathologie du diabète et son évolution, dans le but unique de développer de nouvelles thérapies antidiabétiques préventives/curatives.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 39 - N° S1
P. A41-A42 - mars 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.