PO50 Caractéristiques du syndrome d’apnées obstructives du sommeil chez le patient diabétique de type 1 étudié par polysomnographie - 10/04/13
Résumé |
Introduction |
Si l’association entre syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) et diabète de type 2 est largement documentée, celle entre SAOS et diabète de type 1 (DT1) a été peu étudiée.
Patients et méthodes |
Série prospective bicentrique de patients DT1 ayant bénéficié d’une recherche de SAOS par polysomnographie.
Résultats |
45 patients ont été inclus (âge : 55 +/− 10 ans, 26 hommes/19 femmes, IMC 26 +/− 5kg/m2). La durée moyenne d’évolution du diabète était de 31 +/− 14 ans, les besoins quotidiens en insuline de 42 +/− 30UI/j. 5 patients étaient sous pompe externe couplée à une mesure continue du glucose (PRT). L’HbA1C contemporaine de la polysomnographie était de 7,3 +/− 1 %. 22/45 patients (49 %) avaient un index d’apnées-hypopnées (IAH)≥10/h dont 8/45 (18 %) avec un IAH>30/h. Quel que soit l’IAH, le score d’Epworth n’était pas en faveur d’une somnolence diurne excessive (5 +/− 6 si IAH < 10/h vs 5 +/− 3 si IAH≥10/h ; NS). 5/45 (11 %) patients avaient un score d’Epworth ≥10, dont 1 seulement avec un IAH≥10/h. La comparaison des patients selon l’IAH (≥10 vs < 10/h) ne montre pas de différence significative en termes d’âge, de sexe, d’IMC, de durée d’évolution du diabète, de besoins moyens quotidien en insuline et d’HbA1C. Un IAH ≥ 10/heure est associé à la présence d’HTA (p=0,017) et de rétinopathie (p=0,004) et tend à être associé aux complications cardiovasculaires (p=0,088). Aucune association avec la neuropathie périphérique n’est mise en évidence. L’analyse conjointe des mesures continues du glucose et des polysomnographies des 5 patients sous PRT ne met pas en évidence de lien entre variabilité glycémique et troubles respiratoires nocturnes.
Conclusion |
Les troubles respiratoires du sommeil sont très fréquents en cas de diabète de type 1, sans lien avec l’obésité et sans somnolence diurne subjective. Ils sont alors associés à une plus grande fréquence d’HTA et de rétinopathie diabétique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 39 - N° S1
P. A32 - mars 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.