PO43 Fréquence de la neuropathie diabétique douloureuse dans une population algéroise de 400 malades - 10/04/13
Résumé |
Introduction |
La neuropathie diabétique douloureuse (NDD) est la principale cause de douleurs neuropathiques chroniques. La toute grande majorité des études consacrées à ce sujet font état d’une prévalence qui varie de 10 à 50 %. Cette grande variabilité est liée à la diversité des outils utilisés pour poser le diagnostic.
Matériels et méthodes |
il s’agit d’une étude descriptive prospective portant sur 400 diabétiques suivis en consultation spécialisée de diabétologie à la maison du diabétique de Ruisseau(Alger). Les données ont été traités par Epi info 6,04 Objectifs: – Déterminer la fréquence de la neuropathie douloureuse diabétique. – Évaluer la sévérité de la douleur en utilisant l’échelle EVA (échelle visuelle analogique), et les différentes thérapeutiques utilisées en pratique.
Résultats |
la fréquence de la neuropathie diabétique est de 45 %, celle de sa forme douloureuse est de 22,5 % dans cette étude. Elle est inférieure à celle retrouvée lors d’une étude réalisée en 2012 sur des diabétiques hospitalisés*. – La NDD est plus fréquente chez les DT2 : 24,2 % vs 11,4 % chez les DT1, avec une prédominance féminine 30,7 % vs 13,3 %. – 35,6 % seulement des patients ont avoué spontanément leur douleur à leur médecin traitant ; mais malheureusement 56 % de ces derniers n’ont pas bénéficié de traitement malgré leur souffrance. – La sévérité de la douleur scorée en fonction de l’échelle EVA est en moyenne de 5,2. – Les anticonvulsivants, principalement la Prégabaline est l’arme thérapeutique la plus utilisée en pratique courante ; suivis par les antidépresseurs et les antalgiques usuels.
Conclusion |
La NDD est une complication fréquente du diabète sucré, en particulier de type 2. Son diagnostic peut être aisément posé grâce à des outils peu coûteux et d’utilisation facile ; raison pour laquelle elle devrait être systématiquement recherchée car les patients n’en parlent pas spontanément. (*) k.ouerdane et coll 28° congrès de la Société algérienne d’endocrinologie et de métabolisme 2012.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 39 - N° S1
P. A30-A31 - mars 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.