PO6 Le liraglutide chez les adolescents atteints d’un diabète de type-2 : Sécurité, tolérance et paramètres pharmacocinétiques/pharmacodynamiques - 10/04/13
Résumé |
Introduction |
L’augmentation de la prévalence du diabète de type-2 (DT2) chez les adolescents nécessite de proposer plusieurs options thérapeutiques.
Matériels et méthodes |
Essai randomisé, en double-aveugle, contrôlé versus placebo, évaluant la sécurité, la tolérance et les paramètres pharmacocinétiques/pharmacodynamiques du liraglutide chez des adolescents (10–17 ans) ayant un DT2 traité par un régime approprié associé à une activité physique ou par la metformine. Augmentation progressive de la dose du liraglutide (0,3 ; 0,6 ; 0,9 ; 1,2 ; 1,8mg/jour) chaque semaine sur 5 semaines.
Résultats |
21 patients ont été randomisés (ratio 2 : 1) : 14 traités par le liraglutide et 17 par le placebo ; 19 patients ont complété l’étude. À l’inclusion, les caractéristiques des patients étaient comparables dans les deux groupes : moyenne d’âge 14,8 (±2,2) ans, poids 113,2 (±35,6) kg, ancienneté du diabète 1,7 (±1,4) ans, taux d’HbA1c 8,1 % (±1,2 %). Aucun événement indésirable (EIs) grave n’a été rapporté. Les EIs les plus fréquents étaient les EIs gastro-intestinaux, qui étaient transitoires, indépendamment de la dose du liraglutide et du poids. Les profils de sécurité et de tolérance étaient similaires entre les deux groupes. Aucune pancréatite n’a été rapportée. La calcitoninémie était dans les normes. Après l’administration du liraglitude (1,8mg/jour), la demivie (t1/2) était de 12h en moyenne et la clairance était de 1,7L/h ; ces paramètres étaient comparables à ceux de l’adulte (t1/2 13h, CL 1,2L/h). Après 5 semaines, la réduction de l’HbA1c était significativement plus importante dans le groupe liraglutide comparé au placebo (−0,86 vs 0,04 %, p=0,0007). Le poids moyen restait stable (−0,50 vs −0,54kg, p=0,9703).
Conclusion |
Le liraglutide était bien toléré chez les adolescents ayant un DT2. Les profils de sécurité, de tolérance et les paramètres pharmacocinétiques/pharmacodynamiques étaient comparables à ceux de l’adulte.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 39 - N° S1
P. A22 - mars 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.