Difficultés de l’insulinothérapie chez le sujet âgé diabétique - 10/04/13
Résumé |
But |
Le but de notre travail est d’illustrer les problèmes posés de l’insulinothérapie et en déduire les précautions à prendre et les mesures d’éducation nécessaires.
Patients et méthodes |
C’est une étude rétrospective à propos de 64 patients diabétiques de type 2, insulino-traités par une ou double injections d’insuline NPH, âgés de plus de 65 ans avec ou sans autre pathologie associée au diabète.
Résultats |
L’âge moyen de nos patients est de 70,35±6,52 ans. L’ancienneté moyenne du diabète est de 16,21±4,53 ans. 86 % des patients sont analphabètes et 14 % vivent seuls. 41 % seulement des patients sont autonomes quant à l’injection d’insuline au moyen d’une seringue et 64 % ont recours à une tierce personne qui est soit la famille (52 %), un infirmier (8 %) ou un membre du voisinage (4 %). La principale difficulté réside dans le remplissage des seringues (48 %) et les mélanges d’insuline (26 %), particulièrement en présence de rétinopathie (38 %). L’auto-surveillance glycémique est faite uniquement par 18 % des patients et l’auto-ajustement des doses par 10 % des patients. 52 % rapportent des épisodes hypoglycémiques symptomatiques, sévères dans 38 % des cas, et occasionnant une chute de sa propre hauteur dans 10 cas avec fracture osseuse chez 2 femmes.
Conclusion |
Les spécificités de l’insulinothérapie chez le sujet âgé diabétique sont liées aux difficultés pratiques de l’insulinothérapie dont nous avons relevé essentiellement la dépendance vis-à-vis de l’entourage et l’absence d’auto-contrôle et d’auto-ajustement du traitement.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 39 - N° S1
P. A114 - mars 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.