O44 Duloxétine ou prégabaline en monothérapie versus l’association des deux médicaments dans la douleur neuropathique périphérique du diabète : l’étude COMBO-DN - 10/04/13
Résumé |
Objectif |
L’étude COMBO-DN visait à déterminer si chez des patients adultes atteints de Douleur Neuropathique Périphérique Diabétique [DNPD] non-répondeurs à des doses standard de duloxétine (DLX) ou prégabaline (PGB), la combinaison DLX-PGB était supérieure à l’augmentation de chaque médicament à sa dose maximale recommandée.
Matériels et méthodes |
Période de l’étude [PE] II (8 semaines) : randomisation en 4 groupes de traitement : groupes 1 et 2 : DLX 30mg/j une semaine puis 60mg/j ; groupes 3 et 4 : PGB 150mg/j une semaine, puis 300mg/j. Les non-répondeurs (< 30 % score BPI-MSF douleur moyenne sur 24h (BPI-MSF DM24h) durant PEII) ont continué en double aveugle encore 8 semaines (PEIII) ; les répondeurs sont sortis de l’étude. PEIII : groupes : 1) DLX 120mg/j ; 2) DLX 60mg/j + PGB 300mg/j ; 3) PGB 300mg/j + DLX 60mg/j ; 4) PGB 600mg/j. Objectif principal : comparaison monothérapies poolées vs combinaisons poolées, de la variation du score BPI-MSF DM24h durant PEIII (MMRM). Secondaires : comparaison monothérapies DLX 60mg/j vs PGB 300mg/j durant PEII ; taux de réponse.
Résultats |
1 074 patients inclus, 811 randomisés, 804 évalués durant la PEII, 339 durant la PEIII. Pas de différence statistiquement significative entre la combinaison (groupes 2+3) et la monothérapie (groupes 1 + 4) durant PEIII (variation moyenne du score BPI-MSF DM24h par rapport à la baseline : combinaison : – 2,35 ; monothérapie : – 2,16, p=0,37). Taux de réponse (réduction de la douleur≥50 %): combinaison : 52,1 % ; monothérapie : 39,3 % (p=0,068). Durant PEII (monothérapie) : réduction significative de la douleur plus importante sous DLX 60mg/j vs PGB 300mg/j (DLX : – 2,30 ; PGB : – 1,68, p<0,001).
Conclusion |
L’étude COMBO-DN n’a pas pu démontrer que, chez des patients souffrant de DNPD non-répondeurs au traitement initial, la combinaison de doses standards de DLX et PGB était plus efficace qu’une monothérapie à dose élevée de l’un ou l’autre des médicaments. La sécurité et tolérance ne semblent pas affectées par la combinaison.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 39 - N° S1
P. A11 - mars 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.