Echec de l’insulinothérapie optimisée chez le diabétique insulino-requérant : résultats et intérêt d’un traitement prolongé (3 ans) par pompe à insuline ambulatoire. - 10/04/13
Résumé |
Introduction |
Un traitement par pompe à insuline S/C ambulatoire (PIA) peut être une option thérapeutique en cas d’échec de l’insulinothérapie optimisée chez les diabétiques insulino-requérants (DIR), mais les résultats obtenus sont-ils satisfaisants et durables ?
Patients et méthodes |
Nous rapportons l’évolution annuelle (T0-T1-T2-T3ans) des 55 premiers patients d’une cohorte de 200 DIR, mal équilibrés [(HbA1c ≥ 8 %) : 9,1 %±1,8 %] malgré une insulinothérapie optimisée (3,3±1,5 injections/j) et, de ce fait, traités par PIA, ayant un suivi métabolique à 3 ans. 19 patients (9,5 %) ont arrêté le traitement par PIA.
Résultats |
L’Hba1c diminue et se maintient à 3 ans (T0-T1-T2-T3) : 8,6–7,5–7,7–7,6 % ; ΔT0/T3 = -1,01±1,69 %), tandis que la fréquence des patients avec HbA1c8,5 % diminue de T0 (43,1 %) à T3 (14,8 %). Une hypoglycémie sévère a été observée chez 3 patients à T0, aucune sous pompe. Est notée une prise pondérale avec un poids (kg) de : 95,2–98,1–97,8–99,8kg, ΔT0/T3 = +4,7±8kg, et un IMC : 34,1–35,5–35,3–36kg/m2 ΔT0/T3 = +2,03±3,1kg /m2 avec une répartition (%) IMC 35kg/m2 de 25,5–31,4–43,1 à T0, 18,4–32,6–49,0 à T1, 18,0–40,0–42,0 à T2 et 20,8–26,4–52,8 % à T3. Les besoins en insuline nécessaire évoluent de 1,04±0,5 avant pompe à 0,81, 0,81, 0,76U/kg/j, ΔT-1 / T3 :–0,28U/kg/j (-27 %).
Conclusion |
Le recours à un traitement par pompe à insuline chez le DIR en échec malgré une insulinothérapie optimisée permet une amélioration objective du contrôle métabolique, une réduction des doses d’insuline, malgré une prise modérée de poids, résultats ne se dégradant pas au fil du temps.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 39 - N° S1
P. A109 - mars 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.