Augmentation du stress pariétal dans les anévrysmes sacciformes versus fusiformes de l’aorte thoracique descendante - 10/04/13
pages | 9 |
Iconographies | 4 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Introduction |
Le traitement des anévrysmes fusiformes de l’aorte thoracique descendante (ATDs) est indiqué lorsque le diamètre anévrysmal excède un certain seuil. Cependant, le diamètre seuil de traitement des ATDs sacciformes est moins bien défini.
Méthodes |
Les sujets humains présentant des anévrysmes fusiformes (n = 17) et sacciformes (n = 17) qui avaient eu des angioscanners étaient identifiés. Les patients ayant des anévrysmes secondaires à une maladie du tissu élastique étaient exclus. L’aorte thoracique était segmentée, reconstruite, et triangulée pour créer une maille. Une analyse en éléments finis était réalisée en utilisant une pression de 120 mm Hg et une épaisseur uniforme du mur aortique de 3,2 mm afin de comparer le stress pariétal des ATDs fusiformes et sacciformes.
Résultats |
Le diamètre maximal moyen des ATDs fusiformes (6,0 ± 1,5 cm) était significativement plus élevé (p = 0,006) que celui des ATDs sacciformes (4,4 ± 1,8 cm). Cependant, le pic de stress pariétal des ATDs fusiformes (0,33 ± 0,15 MPa) était équivalent à celui des ATDs sacciformes (0,30 ± 0,14 MPa), lorsqu’un seuil d’équivalence de 0,15 MPa était utilisé. Le stress pariétal normalisé moyen (pic de stress pariétal divisé par le rayon maximal de l’anévrysme) des ATDs sacciformes était plus élevé que celui des ATDs fusiformes (0,16 ± 0,09 MPa/cm vs. 0,11 ± 0,03 MPa/cm, p = 0,035).
Conclusions |
Le stress pariétal normalisé des ATD sacciformes est plus élevé que celui des ATDs fusiformes, indiquant que des facteurs géométriques comme la forme de l’anévrysme influencent le stress pariétal. Ces résultats suggèrent que les anévrysmes sacciformes pourraient être plus susceptibles de se rompre que les anévrysmes fusiformes, à diamètres équivalents. Ceci fournit une explication rationnelle théorique à la réparation des ATDs sacciformes de plus petit diamètre, et suggère d’étudier le rôle de la modélisation biomécanique lorsqu’une décision chirurgicale est envisagée.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 25 - N° 8
P. 1203-1211 - novembre 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?