Traitement chirurgical des tumeurs envahissant l’aorte et les structures artérielles majeures - 10/04/13
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Résumé |
Rationnelle |
Cette étude étudie la gestion chirurgicale des tumeurs naissant de ou impliquant l’aorte et les structures artérielles majeures.
Méthodes |
Une étude monocentrique rétrospective a été conduite chez les patients subissant une résection artérielle pour des tumeurs impliquant l’aorte ou les structures artérielles majeures entre janvier 1992 et mai 2009 dans un centre de soin tertiaire. Les patients avec des tumeurs touchant des artères sans rendre nécessaire la résection et celles impliquant seulement des structures veineuses ont été exclus. Les patients ont été analysés en groupes par localisation anatomique : aorte, carotide, iliaque externe/commune, iliaques interne, fémoral superficielle et divers.
Résultats |
Soixante patients ont été identifiés et inclus dans l’étude. Les artères iliaques ont été le plus souvent réséquées, et la pathologie sarcomateuse était la plus commune (37 patients, 62%). Douze patients ont eu une résection aortique, avec huit (67%) ayant eu une reconstruction prothétique, un un patch prothétique (8%), et deux (17%) une suture directe. Aucun des 17 patients ayant eu une résection iliaque interne n’a eu de reconstruction, tandis que la majorité de patients de tous autres groupes a eu une reconstruction. La mortalité à trente jours (MTJ) était de 0% dans tous les groupes, excepté le groupe aortique (2/12, 17% MTJ), et le groupe artère iliaque interne (1/17, 6% MTJ). La perte de sang prévue variait considérablement et n’était pas sensiblement différente entre les groupes de vaisseaux (p = 0,280). De façon générale, 44 des 60 patients (de 73%) avaient des marges négatives. Quatorze patients (23%) ont nécessité une réintervention, la plupart pour infection ou déhiscence de la plaie opératoire. Le suivi moyen était de 20,25 mois (extrêmes : 0,5-122,0 mois, écart-type : 23 mois). Quarante patients ont été suivis pendant plus d’un an. Ainsi, avec un suivi médian global de 12,25 mois, la survie globale était de 60% avec une survie saine de 40%.
Conclusions |
La résection des tumeurs impliquant l’aorte et les structures artérielles principales fournit une option raisonnable pour le traitement, mais la morbidité péri-opératoire est significative. Chez des patients sélectionnés, cette intervention agressive devrait être considérée.
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Vol 25 - N° 8
P. 1094-1103 - novembre 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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