Le recours tardif des diabétiques insuffisants rénaux aux néphrologues a un coût humain et financier très élevé - 17/02/08
The late referral of diabetic patients with kidney insufficiency to nephrologists has a high human and financial cost: interdisciplinary communication is urgently needed. |
The "late referral to nephrologist" (LRN) phenomenon has been described recently, first in Europe and subsequently in every country where dialysis and transplantation are offered without restriction. Definition of LRN is based on an arbitrary date of referral which is three months before the first dialysis session. LRN patients suffer much more morbidities and consequently more hospitalizations, particularly in intensive care units. They have less access to home and self dialysis, to peritoneal dialysis and to renal transplantation than their "on time" referred counterparts.
Even if mortality is more important in late referred patients, the additional cost of LRN phenomenon is substantial; it has been evaluated from 16 800 to 30 500 euros for the first year of treatment.
Every kind of patients are concerned, including diabetics. Explanation of the LRN phenomenon is complex and needs a multidisciplinary approach.
Le phénomène du « recours tardif au néphrologue » a été identifié récemment, d'abord en Europe, puis dans tous les pays où les traitements de suppléance sont pratiqués sans limitation. La date qui définit l'adjectif tardif est arbitraire et varie selon les auteurs ; il s'agit le plus souvent de 3 mois avant la première séance de dialyse. Les patients considérés souffrent d'une plus grande morbidité qui explique des séjours hospitaliers plus longs et plus nombreux, en particulier en réanimation. Leur accès aux formes de traitement alternatives à la dialyse en centre, en particulier à la transplantation est nettement moindre que pour les patients adressés « à temps ».
Bien que la mortalité soit nettement supérieure chez les patients envoyés « tard », le coût de ce phénomène est considérable : il a été évalué entre 16 800 et 30 500 euro de plus pour la première année que les « témoins » adressés « à temps ». Toutes les catégories de patients sont concernées, les diabétiques au même titre que les autres. L'explication du phénomène est complexe et justifie une réflexion multidisciplinaire.
Mots clés :
recours tardif au néphrologue.
,
diabète type 2.
,
insuffisance rénale chronique.
,
réseaux de soins.
Keywords: late referral to nephrologist. , type 2 diabetes mellitus. , chronic renal failure. , health care network.
Plan
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Vol 27 - N° 4
P. 517 - septembre 2001 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.