Insulinosensibilité et syndrome des ovaires polykystiques - 17/02/08
J. BRINGER [1],
I. RAINGEARD [1],
E. RENARD [1],
F. GRIGORESCU [1],
P. LEFEBVRE [1]
Voir les affiliationsInsulin sensitivity and polycystic ovarian syndrome |
Insulinresistance, commonly associated with polycystic ovarian syndrome (PCOS), raises many unresolved debates about its prevalence, mechanism and true pathological role. Low insulin sensibility may have multiple origins among them genetic molecular defects in pathways of cellular insulin effects. A weight gain and android distribution of fat mass may reveal or increase insulin resistance and hyperinsulinemia. The preexisting unbalanced ovarian steroidogenesis secondary to abnormalities in gene coding for enzymes of P450C17 amight be the necessary support facilitating the stimulatory effect of hyperinsulinemia or other factors (LH, IGF1) on ovarian androgens. In practice, the phycisian has to know how to evaluate and to treat insulin resistance in view of its implication in dysovulation and, later on, metabolic and cardiovascular risks. Nutritional education and regular physical exercice are the necessary approaches. The efficacy and indications of metformin and thiazolidinediones have to be further evaluated.
L'association d'une résistance à l'insuline et de son reflet, l'hyperinsulinémie, au syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) interpelle le praticien en raison des zones d'ombre sur sa fréquence réelle, son rôle pathogénique et son déterminisme. Cette baisse de la sensibilité à l'insuline peut avoir de multiples origines dont un défaut moléculaire génétique des mécanismes d'action cellulaire de l'insuline. Une prise de poids et une distribution androïde du tissu adipeux peuvent amplifier ou révéler l'insulinorésistance et l'hyperinsulinémie. Le déséquilibre préexistant de la stéroïdogénèse ovarienne secondaire à une anomalie des gènes codant pour les enzymes du cytochrome P450C17 aconstitue certainement le support indispensable à l'expression hyperandrogénique de l'hyperinsulinémie ou d'éventuels autres facteurs de stimulation des androgènes ovariens (LH, IGF1). En pratique, le problème est de savoir comment évaluer et traiter avec efficacité l'insulinorésistance eu égard à son implication dans l'anovulation et les risques métaboliques et cardio-vasculaires. La diététique, l'exercice régulier sont ici, comme dans toutes les situations d'insulinorésistance, les mesures indispensables. L'efficacité et l'indication de la metformine et des thiazolidinediones méritent une évaluation complémentaire.
Mots clés :
Ovaires polykystiques.
,
Insulinosensibilité.
,
Insulinorésistance.
,
Hyperandrogenie.
Keywords: Polycystic ovary syndrome. , Insulisensitivity. , Insulin resistance. , Hyperandrogenism.
Plan
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Vol 27 - N° 2
P. 239 - avril 2001 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.