Complications at implantation site of implantable insulin pumps may lead to premature removal.

To elucidate the origins and the outcomes of these local adverse events.

We investigated seromas of the 'pump-pocket' that have been detected for an eight month-period during the follow-up of such-treated forty type 1 diabetic patients. At the start of study period, skin bacterial flora was sampled at umbilicus and groin, and isolated strains of Staphylococcus epidermidis were preserved in specific vials at -20°C. Each time a seroma was detected at transcutaneous 45 days-refill of pump reservoir, it was sampled for bacterial cultures. Isolated strains of S. epidermidis from seroma were genetically compared to preserved strains of corresponding patients using Pulsed-Field Gel Electrophoresis (PFGE) after genomic restriction by Sma I.

Among the ten seromas that occurred after a mean time of 9.9 months since implantation, S. epidermidis were isolated in five cases. Genetic comparison of isolated strains could be performed in three cases. Compared strains showed identical (in 2 cases) or closely related (in one case) PFGE profiles. While the five aseptic seromas resolved with rest, four infected cases required explantations after one to nineteen months in spite of antibiotic therapy and the fifth one persisted without impairment under long-term antibiotics.

Our results suggest that seeding from the skin flora is a key-factor determining the severity of pump-pocket complications. We recommend that bacterial investigations of pump-pocket seromas should be systematically performed, while prophylactic measures might include antibiotic cover for each puncture of the pump-pocket.

Les complications au site d'implantation des pompes à insuline implantables peuvent conduire à une explantation prématurée.

Elucider l'origine et le pronostic de ces complications locales.

Nous avons exploré les épanchements séreux de la « poche de pompe » qui ont été détectés sur une période de huit mois au cours du suivi de quarante diabétiques de type 1 ainsi traités. Au début de l'étude, la flore bactérienne cutanée a été prélevée à l'ombilic et à l'aine, et les souches isolées de Staphylococcus epidermidis ont été conservées dans des milieux appropriés à - 20 °C. A chaque fois qu'un épanchement était détecté lors du remplissage en insuline du réservoir de la pompe par voie transcutanée réalisé tous les 45 jours, un prélèvement était pratiqué pour mise en culture bactériologique. Les souches de S. epidermidis isolées dans les épanchements ont été comparées génétiquement aux souches conservées des mêmes sujets par Electrophorèse en Champ Pulsé (ECP) après macrorestriction génomique par Sma I.

Parmi les dix épanchements qui sont survenus 9,9 mois en moyenne après l'implantation, des S. epidermidis ont été isolés dans cinq cas. Une comparaison génomique des souches isolées a pu être réalisée dans trois cas. Les souches comparées de S. epidermidis montraient des profils d'ECP identiques (dans deux cas) ou étroitement liés (dans un cas). Alors que les cinq épanchements aseptiques étaient résolutifs avec le repos, quatre cas infectés nécessitaient des explantations après un à dix-neuf mois malgré un traitement antibiotique et le cinquième cas a persisté sans aggravation sous antibiotiques au long cours.

Nos résultats suggèrent qu'un ensemencement à partir de la flore cutanée est un facteur-clé déterminant la sévérité des complications de la poche de pompe. Nous recommandons que des explorations bactériologiques des épanchements de la poche de pompe soient systématiquement réalisées, tandis que des mesures préventives pourraient comprendre une couverture antibiotique de chaque ponction de la poche de pompe.