Although smoking was identified two decades ago as a factor promoting the onset and progression of nephropathy in Type 1 and then in Type 2 diabetes, its role has been largely neglected. More recently, it has been shown that smoking adversely affects renal haemodynamics and protein excretion even in subjects without renal disease. In addition, it impairs the prognosis for renal function in patients with non-diabetic renal disease. Recent studies have suggested the involvement of sympathetic activation, increased endothelin production, and impaired endothelial cell-dependent vasodilatation in the genesis of smoking-induced renal function impairement. Cessation of smoking apparently slows progression to renal failure, but the decision to stop smoking is difficult because of the high addictive potential of the habit. The challenge remains for diabetologists and nephrologists to motivate patients to stop smoking.

Il y a 2 décennies, le tabagisme a été identifié d'abord dans le diabète de type 1 puis dans celui de type 2, comme un facteur d'émergence et de progression de la réphropathie, mais son importance a été négligée. Plus récemment, il a pu être montré que le tabagisme altère aussi l'hémodynamique rénale et l'excrétion proteique, même chez des sujets sans maladie rénale. De plus, il altère aussi le pronostic fonctionnel rénal chez des patients atteints de maladie rénale non diabétique. Des études récentes ont suggéré l'implication d'une activation sympathique, d'une production accrue d'endothéline et d'une altération de la vasodilatation dépendante des cellules endothéliales, dans la génèse de la progression de l'insuffisance rénale lié au tabagisme. L'arrêt du tabagisme réduit apparemment la progression de la détérioration rénale, mais cet arrêt est difficile à analyser du fait de la forte dépendance vis-à-vis du tabagisme. Cela demeure un "challenge" pour les diabétologues et les néphrologues de motiver les patients pour arrêter de fumer.