Allergènes professionnels chez les coiffeuses et les esthéticiennes - 03/04/13
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Résumé |
Les coiffeurs représentent toujours, à l’heure actuelle, un secteur d’activités à haut risque de survenue de dermatites de contact allergiques professionnelles. Les esthéticiennes constituent un groupe moins à risques que celui des coiffeurs (Cleenewerck, 2002) [1 ]. Dans ces deux professions, ce sont principalement les ingrédients sensibilisants des cosmétiques qui sont à l’origine des eczémas de contact allergiques et, plus rarement, des urticaires de contact d’origine professionnelle. Les différents produits de soins capillaires font en effet partie de la liste des produits cosmétiques. Ils relèvent ainsi de la réglementation correspondant à cette variété de produits. Les fabricants n’ont de ce fait pas d’obligation de fournir des fiches de données de sécurité (FDS). Ils doivent toutefois indiquer sur le conditionnement la composition exacte du produit et son utilisation. Les ingrédients sont classés par ordre décroissant de leur importance pondérale (Bruneteau et al., 2004 ; Crépy, 2006) [2 , 3 ]. L’évocation des principaux allergènes professionnels chez les coiffeuses et les esthéticiennes devrait faciliter l’évaluation des risques de sensibilisation cutanée de contact et orienter la réalisation de tests épicutanés adaptés dans le cadre d’une démarche allergologique spécialisée. Plusieurs allergènes professionnels sont communs aux métiers de la coiffure et de l’esthétique. Il est indispensable de les connaître et de les repérer lors des explorations allergologiques cutanées, avant de donner des conseils quant à une éventuelle réorientation professionnelle d’un secteur d’activités, comme la coiffure, vers l’esthétique. L’avenir de nombreux jeunes apprentis en dépend !
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
At present, hairdressers still represent a professional sector at high risk for the development of occupational allergic contact dermatitis. Beauticians constitute a group less at risk than hairdressers (Cleenewerck, 2002) [1 ]. In the two professions, it is principally the sensitizing ingredients in cosmetics which are at the origin of their allergic contact eczema and, less often, of their occupational contact urticaria. Different capillary care products are also on the list of cosmetic products, and they are therefore considered to come under the regulations corresponding to this variety of products. The manufacturers are not actually required to furnish the product data safety sheets (PSDS). They must however indicate on the packaging the exact composition of the product and its uses. The ingredients are classified by the decreasing order of their weight (Bruneteau et al., 2004; Crépy, 2006) [2 , 3 ]. Revealing the principal occupational allergens to the beauticians and the estheticians should facilitate the evaluation of the risk of contact skin sensitization and lead to appropriate skin testing in the framework of a specialized allergy approach. Several occupational allergens are commonly present in the hairdressing and estheticians trades. It is indispensable that they be known and identified during consultations for skin allergy, before giving advice on eventual occupational reorientation in a sector of activities, such as hairdressing, to esthetician. The future of many young trainees depends on this.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Allergènes, Professionnels, Coiffeuses, Esthéticiennes, Cosmétiques, Produits de soins capillaires, Prothésistes ongulaires
Keywords : Occupational allergies, Hairdressers, Beauticians, Cosmetics, Allergens
Plan
Vol 53 - N° 3
P. 223-228 - avril 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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