Les biothérapies exposent à des effets indésirables dont certains relèvent d’une hypersensibilité rarement allergique. Les réactions de perfusion sont retrouvées avec des molécules d’actions très différentes. Ultérieurement les perfusions sont reprises en milieu de soins intensifs sous corticoïdes avec une vitesse de perfusion plus faible ou induction de tolérance. Les anticorps anti-galactose-alpha-1,3-galactose seraient en cause dans les réactions anaphylactiques au cétuximab. Les exanthèmes sont fréquents sous anti-angiogènes, vémurafénib ou inhibiteurs de tyrosine kinase de deuxième génération. L’imatinib induit très fréquemment des œdèmes palpébraux mais aussi des toxidermies graves. Les réactions généralisées dues aux interférons utilisés pour traiter une hépatite C peuvent être traitées par topiques voire inductions de tolérance. Les réactions anaphylactoïdes sous omalizumab surviendraient dans 0,14 % des cas, surtout durant les premières cures qui doivent donc être faites avec surveillance du patient et adrénaline à disposition. Les inductions de tolérance ont été tentées dans les réactions anaphylactiques au natalizumab.

Biotherapeutics expose us to undesirable effects, with certain agents leading, rarely, to an allergic hypersensitivity. Infusion reactions occur with molecules having very different actions. Later, infusion reactions occur in intensive care units in patients undergoing corticotherapy, with a very slow perfusion rate or with induction of tolerance. Anti-galactose-alpha-1,3-galactose can cause anaphylactic reactions to cetuximab. Exanthemas are frequent under treatment with anti-angiogenesis therapy, vemurafenib, and 2nd generation tyrosine kinase inhibitors. Imatinib very frequently induces eyelid edema but also severe cutaneous adverse drug reactions. Generalized reactions due to interferons used in the treatment of hepatitis C can be treated topically or by induction of tolerance. Anaphylactoid reactions due to omalizumab occur in 0.14% of the cases, especially during the early phases of treatment, which should therefore be done under surveillance of the patient, with adrenaline close at hand. Induction of tolerance has been tried after anaphylactic reactions to natalizumab.