Mutation screening of the PPAR agene in type 2 diabetes associated with coronary heart disease - 17/02/08
C. Lacquemant [1],
F. Lepretre [1],
I. Pineda Torra [2],
M. Manraj [3],
G. Charpentier [4],
J. Ruiz [5],
B. Staels [2],
Ph. Froguel [1]
Voir les affiliationsThe peroxisome proliferator-activated receptor alpha (PPAR a) is a ligand-activated transcription factor belonging to the nuclear hormone receptor superfamily. PPAR aplays a key role in lipid and glucose metabolism, inflammatory response and energy homeostasis. The aim of our study was to screen the PPAR agene for mutations, and to test the genetic contribution of PPAR ain diabetes and its vascular complications. The first two non coding exons and the coding region of the PPAR agene were screened by single strand conformation polymorphism (SSCP) and sequencing in 74 unrelated Type 2 diabetic patients with history of coronary heart disease (CHD) (18 Caucasian and 56 Indian subjects). A total of 7 nucleotide variants were detected: two single amino acid substitutions, a silent mutation, four intron base changes. Association studies were undertaken in two populations of Type 2 diabetic patients from Pondichery and from France, to test the distribution of allelic frequencies for L162V (exon 5) and A268V (exon 7) polymorphisms. No association was found between these PPAR avariants and diabetes or CHD. However, in the Caucasian diabetic male population with CHD, the Val162 allele carriers showed higher concentrations of total cholesterol and Apo B when compared to non-carriers (p = 0.01 and p = 0.005, respectively). A trend toward elevated concentrations of total cholesterol and Apo B was also observed in the Caucasian diabetic male patients without CHD carrying Val162 allele. In conclusion, it is likely that PPAR agene does not have a major role in diabetes and CHD in our populations, although we can not exclude a minor contribution of the PPAR agene to the risk of CHD associated with Type 2 diabetes through a modulation of atherogenic plasma lipids.
Recherche de mutations dans le gène PPAR aassociées à la maladie coronarienne chez des patients diabétiques de type 2. |
PPAR a(peroxisome proliferator activated receptor alpha) est un facteur de transcription appartenant à la super-famille des récepteurs hormonaux nucléaires et activé après liaison de son ligand spécifique. PPAR ajoue un rôle clé, à la fois, dans les métabolismes du glucose et des lipides, mais aussi, dans l'inflammation et l'homéostase énergétique. Le but de notre étude était de rechercher des mutations dans le gène PPAR aet de tester l'éventuelle contribution de PPAR adans la susceptibilité génétique du diabète et de ses complications vasculaires. Les techniques de SSCP (single strand conformation polymorphism) et de séquençage ont été appliquées à l'étude des deux premiers exons non codant et de la région codante du gène PPAR achez 74 patients diabétiques de type 2 non apparentés avec histoire de maladie coronarienne (CHD) (18 sujets caucasiens et 56 sujets indiens). Un total de 7 variations génétiques ont été détectées : deux simples substitutions amino-acides, une mutation silencieuse et quatre changements de base introniques. Des études d'association ont été effectuées dans deux populations française et pondichérienne de patients diabétiques type 2 afin de tester la distribution des fréquences allèliques des polymorphismes L162V (exon 5) et A268V (exon 7). Aucune association n'a été détectée entre ces variants du gène PPAR aet le diabète ou la maladie coronarienne. Cependant, le polymorphisme L162V a été démontré significativement associé avec des taux élevés de lipides plasmatiques chez les hommes caucasiens diabétiques de type 2 avec CHD. Par comparaison avec les patients homozygotes sauvages, les patients porteurs de l'allèle muté Val162 présentaient, en effet, des concentrations plus élevées en cholestérol total et en Apo B (p = 0,01 et p = 0,005, respectivement). Les taux de ces lipides plasmatiques tendent également mais de façon non significative à être élevés chez les porteurs de l'allèle Val162 dans le sous-groupe de patients diabétiques type 2 non CHD. En conclusion, le gène PPAR asemble ne pas être un déterminant majeur impliqué dans le développement du diabète et de CHD dans nos populations. Toutefois, il est possible que le gène PPAR apuisse contribuer de façon mineure au risque accru de maladie coronarienne dans le diabète de type 2 à travers la variabilité inter-individuelle de lipides plasmatiques athérogènes.
Mots clés :
PPAR a.
,
gène.
,
diabète de type 2.
,
CHD.
,
lipides plasmatiques.
Keywords: PPAR a. , gene. , Type 2 diabetes. , CHD. , plasma lipids.
Plan
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Vol 26 - N° 5
P. 393 - novembre 2000 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.