Postprandial Reactive Hypoglycemia - 17/02/08
Postprandial reactive hypoglycemia (PRH) can be diagnosed if sympathetic and neuroglucopenic symptoms develop concurrently with low blood sugar (< 3.3 mmol). Neither the oral glucose tolerance test (OGTT) nor mixed meals are suitable for this diagnosis, due to respectively false positive and false negative results. They should be replaced by ambulatory glycemic control or, as recently proposed, an hyperglucidic breakfast test. PRH patients often suffer from an associated adrenergic hormone postprandial syndrome, with potential pathologic consequences such as cardiac arrhythmia. PRH could result from (a) an exaggerated insulin response, either related to insulin resistance or to increased glucagon-like-peptide 1; (b) renal glycosuria; (c) defects in glucagon response; (d) high insulin sensitivity, probably the most frequent cause (50-70 %), which is not adequately compensated by hypoinsulinemia and thus cannot be measured by indices of insulin sensitivity such as the homeostatic model assessment. Such situations are frequent in very lean people, or after massive weight reduction, or in women with moderate lower body overweight. PRH is influenced by patient's alimentary habits (high carbohydrate-low fat diet, alcohol intake). Thus, diet remains the main treatment, although a-glucosidase inhibitors and some other drugs may be helpful.
Hypoglycémie réactionnelle post-prandiale. |
Le diagnostic d'hypoglycémie réactionnelle (HR) nécessite l'observation simultanée d'une glycémie basse (< 3,3 mmol/l) et des signes sympathiques et neuroglucopéniques. L'hyperglycémie provoquée per os et les repas tests mixtes entraînant respectivement de fréquents faux positifs et faux négatifs n'ont aucune valeur pour le diagnostic et sont à remplacer par l'autocontrôle glycémique ou, comme récemment proposé, par un petit déjeuner hyperglycémique. Les HR s'associent souvent à une hypersensibilité adrénergique postprandiale. Les HR s'expliquent par (a) une décharge excessive d'insuline, due à une insulino-résistance ou au glucagon-like-peptide 1, (b) des glycosuries, (c) une déficience de réponse du glucagon, et (d) une sensibilité élevée à l'insuline (mécanisme probable de 50-70 % des HR). Cette dernière non compensée par un hypoinsulinisme est indétectable par les index basés sur l'insulinémie à jeun. Les HR sont fréquentes en cas de forte maigreur, d'adiposité gynoïde modérée, ou d'amaigrissement important. Les habitudes alimentaires influençant la survenue des HR, le régime est la thérapeutique de base, associé parfois à des médicaments (inhibiteurs des a-glucosidases).
Mots clés :
hypoglycémie.
,
insulino-sensibilité.
,
exercice.
,
glucagon.
,
GLP-1.
,
petit-déjeuner-test.
Keywords: hypoglycemia. , insulin sensitivity. , exercise. , glucagon. , GLP-1. , breakfast-test.
Plan
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Vol 26 - N° 5
P. 337 - novembre 2000 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.