Body fat distribution, the menopause transition, and hormone replacement therapy - 17/02/08
Endocrine changes resulting from the menopause transition dramatically modify women's hormonal milieu. The consequences of these changes not only lead to cessation of reproduction and accompanying symptoms in women, but also dramatically impact long-term health. Loss of estrogen has been associated with the development of cardiovascular disease. Central distribution and accumulation of adipose tissue, and the concomitant insulin resistant dyslipidemic state have emerged as important components of a cluster of metabolic abnormalities that are strongly related to coronary heart disease. Thus, estrogen deficiency may affect cardiovascular disease risk by mediating changes in body fat distribution. This article is an update of the literature in the area of menopause, hormone replacement therapy, and body fat distribution. Cross-sectional studies using anthropometric measurements of abdominal fat distribution most often failed to detect an effect of the menopause transition that was independent of advancing age and degree of obesity. The use of radiologic techniques such as DEXA and computed tomography, however, led to the conclusion that the menopause transition accelerates the selective deposition of intra-abdominal fat. Available longitudinal data also support an increase in central body fatness occurring with menopause. Most intervention trials on hormone replacement therapy and body fat distribution showed that the treatment prevented the increase in central adiposity that was noted in postmenopausal women receiving no treatment or placebo. These results are supported by retrospective studies that showed a lower WHR in hormone users vs non-users. Mechanisms potentially explaining the menopause-related acceleration in abdominal fat accumulation include changes in regional adipose tissue metabolism in the face of a positive energy imbalance. As some inconsistencies were found among studies, further investigations using longitudinal and intervention designs, as well as more precise methodologies to measure body fat distribution, are needed to clearly establish the effects of menopause and hormone replacement on abdominal body fat distribution and the concomitant increase in cardiovascular disease risk.
Distribution des graisses corporelles, ménopause et traitement hormonal substitutif. |
Les changements endocriniens liés à la ménopause modifient considérablement l'environnement hormonal de la femme. Les conséquences de ces changements, outre l'arrêt des fonctions de reproduction et les symptômes fonctionnels de la ménopause, sont considérables sur la santé à long terme. La perte de la sécrétion Sstrogénique est associée au développement de maladies cardio-vasculaires. La distribution centrale et l'accumulation de tissu adipeux et l'état concomitant de dyslipidémies et d'insulinorésistance apparaissent comme des composants important d'un cortège d'anomalies métaboliques fortement corrélées à la coronaropathie. Ainsi, la carence Sstrogénique peut influencer le risque cardio-vasculaire en induisant des changements dans la distribution des graisses corporelles. Cet article fait le point de la littérature dans le domaine de la ménopause, du traitement hormonal substitutif et la distribution des graisses corporelles. Des études transversales faisant appel à des mesures anthropométriques de la distribution des graisses abdominales n'ont pas le plus souvent mis en évidence d'effet de la ménopause, indépendamment de l'âge et du degré d'obésité.
Cependant, l'utilisation de techniques radiologiques comme la DEXA et le scanner a permis de conclure que la ménopause accélère le dépôt sélectif de graisse au niveau intra-abdominal. Les données longitudinales disponibles à ce jour sont également en faveur d'une augmentation de l'adiposité centrale lors la ménopause. La plupart des études d'intervention par traitement hormonal substitutif ont montré que le traitement permet de prévenir l'augmentation de l'adiposité centrale notée chez les femmes post-ménopausiques traitées par placebo ou sans traitement. Ces données sont également corroborées par des études rétrospectives qui montrent un rapport taille sur hanche plus faible chez les femmes sous traitement hormonal par rapport aux femmes non traitées. Les mécanismes potentiels pouvant expliquer l'accélération de l'adiposité abdominale pendant la ménopause comprennent des changements dans le métabolisme régional du tissu adipeux dans le cadre d'une balance énergétique positive. Dans la mesure où des données contradictoires ont été publiées, des études complémentaires longitudinales ainsi que des études d'intervention, recourant à des méthodologies plus précises pour mesurer la distribution adipeuse corporelle, sont nécessaires pour établir clairement les effets de la ménopause et du traitement hormonal substitutif sur la distribution des graisses abdominales et sur l'augmentation concomitante du risque cardio-vasculaire.
Mots clés :
ménopause.
,
traitement hormonal substitutif.
,
Sstrogène.
,
androgène.
,
métabolisme régional des graisses.
,
tissu adipeux abdominal.
,
risque cardio-vasculaire.
Keywords: menopause. , hormone replacement therapy. , estrogen. , androgen. , regional fat metabolism. , abdominal adipose tissue. , cardiovascular disease risk.
Plan
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Vol 26 - N° 1
P. 12 - février 2000 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.