Le dosage plasmatique de Neutrophil Gelatinase-Associated Lipocalin (NGAL) prédit la défaillance rénale au cours du choc septique dès l’admission en réanimation - 29/03/13
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Résumé |
Introduction |
La défaillance rénale au cours du choc septique est fréquente, mais de diagnostic difficile faute de biomarqueur spécifique. La Neutrophil Gelatinase-Associated Lipocalin plasmatique (pNGAL) est un biomarqueur à évaluer dans ce domaine.
Patients et méthodes |
Cinquante patients admis consécutivement dans un service de réanimation médicale pour choc septique ont été inclus dans cette étude. Le diagnostic d’insuffisance rénale aiguë (IRA) était retenu selon les critères RIFLE et AKIN. L’objectif principal était d’évaluer l’apport diagnostique du dosage de pNGAL réalisé dans le service à l’admission (D0), à 24heures (D1) et à 48heures (D2).
Résultats |
Parmi les 50 patients inclus, 86 % ont présenté une agression rénale aiguë, 48 % ont développé une IRA persistante organique et 30 % ont bénéficié d’une épuration extrarénale (EER). Dès D0, pNGAL était significativement plus élevé (471ng/mL versus 134ng/mL) chez les patients avec altération de la fonction rénale comparativement aux autres (p<0,001) et le restait à D1 et D2. La valeur de pNGAL à D0 était corrélée à la sévérité de l’IRA. À D1, pNGAL était significativement plus élevé (570ng/mL versus 337ng/mL) en cas d’atteinte rénale organique comparativement à une atteinte rénale fonctionnelle transitoire. Une valeur de pNGAL inférieure à 348ng/mL à D1 n’était jamais constatée parmi les patients hémofiltrés.
Conclusion |
Au cours du choc septique, l’élévation de pNGAL est plus importante quand il existe une défaillance rénale et que celle-ci est organique. Le dosage, dès l’admission, de pNGAL pourrait, de ce fait, participer à la décision de recours ou non à une EER.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Purpose |
To validate plasma Neutrophil Gelatinase-Associated Lipocalin (pNGAL) as an early biomarker in intensive care unit (ICU) for acute kidney injury (AKI) in critically ill adult with septic shock.
Patients and method |
Fifty consecutive patients with septic shock were included in this observational cohort study. AKI was defined if patients met any RIFLE or AKIN criteria. The main objective was to evaluate diagnosis value of pNGAL measured with a point-of-care device at admission (D0), at 24hours (D1) and at 48hours (D2).
Results |
Among the 50 patients enrolled, 86% had AKI, 48% had persistent renal AKI and 30% required renal replacement therapy (RRT) during their ICU stay. At D0, pNGAL concentration was significantly higher in patients with AKI compared to patients without AKI (471ng/mL versus 134ng/mL, P<0.001). This level remained significantly higher in the AKI population at D1 and D2 and pNGAL concentration at D0 among AKI patients increased with kidney failure level. At D1, pNGAL was significantly higher for persistent renal AKI rather than transient prerenal (570ng/mL versus 337ng/mL, P=0.027). pNGAL concentration below 348ng/mL at D1 was never seen in patients with RRT.
Conclusion |
Plasma NGAL is a useful, sensitive and early biomarker to predict persistent AKI in septic shock at ICU admission and help to discuss RRT.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Choc septique, Insuffisance rénale aiguë, NGAL, Épuration extrarénale, AKIN, RIFLE
Keywords : Septic shock, Acute kidney injury, Neutrophil gelatinase-associated lipocalin, Renal replacement therapy, AKIN, RIFLE
Plan
Vol 32 - N° 3
P. 157-164 - mars 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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