THE OUTCOME OF ADVANCED CHRONIC NEPHROPATHY IN TYPE 1 AND TYPE 2 DIABETIC AND NON-DIABETIC PATIENTS: A PROSPECTIVE STUDY - 17/02/08
To compare end-stage progression of nephropathy in type 1 and type 2 diabetic patients and non-diabetic subjects, we prospectively studied 92 patients with advanced uraemia not yet on dialysis (mean age 57.2 ± 15.0 years), with a serum creatinine level above 200 μmol/L. The study included monthly serum creatinine (SC) measurements and quarterly outpatient follow-up (mean 10.8 ± 7.1 months, range 1-21). Sixty subjects (65.2 %) were diabetic (28 type 1 and 32 type 2). At inclusion, 95.6 % of patients had anti-hypertensive medications. Drug category, dosage and combination were similar for both groups. Blood pressure (¾ 130/85 mmHg) and glucose level targets (fasting ¾ 7.5 mmol/L and postprandial ¾ 10 mmol/L) were obtained in all patients. Initial SC was not significantly different between diabetic and non-diabetic patients (426.5 ± 189.4 μmol/L vs. 405.1 ± 201.9 μmol/L). SC increased significantly faster in diabetic than non-diabetic patients (respectively 3.9 ± 6.1 % and 1.5 ± 4.6 % monthly, p < 0.05), with no difference between type 1 and type 2 diabetes. One-third (33.7 %) of all patients started dialysis during follow-up (40 % diabetic and 22 % non-diabetic). Their weight, body mass index, age, sex ratio, treatment and aetiology were similar. During follow-up, the patients (29.4 %) who sustained a major vascular event differed only in age (62.1 years vs. 55.2 years; p < 0.001). In this study, diabetic renal disease worsened significantly faster than other nephropathies, in spite of proper normalisation of blood pressure and glucose level. Therefore, it is essential to diagnose and manage Type 2 diabetes early to avoid encumbering dialysis centres with older patients.
Devenir de la néphropathie chronique avancée chez des sujets diabétiques de type 1 et de type 2 et des patients non-diabétiques : étude prospective. |
Pour comparer la progression vers l'insuffisance rénale terminale des néphropathies des diabétiques de type 1 et de type 2 de celle des non-diabétiques, nous avons de façon prospective étudié 92 patients en insuffisance rénale avancée avant dialyse (âge moyen 57,2 ± 15,0 ans), dont le taux de créatinine sérique était supérieur à 200 μmol/L. La créatinine sérique (SC) a été mesurée chaque mois, et le suivi ambulatoire assuré tous les 4 mois (moy 10,8 ± 7,1 mois, de 1 à 21). Soixante sujets (65,2 %) étaient diabétiques (28 type 1 and 32 type 2). A l'inclusion, 95.6 % des patients étaient sous anti-hypertenseurs, le type de médication, les doses et associations thérapeutiques non différentes entre groupes. Les objectif de pression artérielle (¾ 130/85 mmHg) et de glycémie (à jeun ¾ 7.5 mmol/L et postprandiale ¾ 10 mmol/L) ont été atteints chez tous les patients. La valeur initiale de SC n'était pas différente (426,5 ± 189,4 μmol/L diabétiques vs. 405,1 ± 201,9 μmol/L non-diabétiques). La valeur de SC s'est élevée plus rapidement chez les diabétiques (respectivement 3,9 ± 6,1 % vs 1.5 ± 4,6 %/mois, p < 0,05), sans différence entre diabétiques type 1 et type 2. Un tiers (33,7 %) des patients entra en dialyse durant le suivi (40 % diabétiques and 22 % non-diabétiques). Leur poids, indice de masse corporelle, âge, sexe ratio, traitement et étiologie ne différaient pas. Durant le suivi les patientsqui ont présenté un événement cardio-vasculaire majeur (29,4 %) différaient par l'âge (62,1 ans vs 55,2 ans; p < 0.001). Dans cette étude, l'atteinte rénale des diabétiques s'est aggravée plus rapidement que celle des néphropathes non-diabétiques, malgré l'excellent contrôle tensionel et glycémique. Il convient donc de dépister et de traiter les néphropathies diabétiques celles des Type 2 en particulier pour tenter de réduire l'encombrement des centres de dialyse par ces patients
Mots clés :
diabète.
,
néphropathie.
,
dialyse.
,
maladies cardio-vasculaires.
,
fistule artério-veineuse.
Keywords: diabetes. , nephropathy. , dialysis. , vascular disease. , arteriovenous fistula.
Plan
© 1999 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 25 - N° 2
P. 144 - juin 1999 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.