This study assessed gastric neuropathy in type 1 diabetes mellitus and its relationships with cardiac autonomic neuropathy. Fifty-four asymptomatic type 1 patients (43 ± 12 years) and 15 healthy subjects participated in the study. Cutaneous electrogastrography (EGG) was recorded for 4 h before, during, and 4 h after the ingestion of a standard meal. EGG frequency was divided into three bands: bradygastria [< 2 cpm), normal (2-4 cpm) and tachygastria (4-10 cpm)]. Assessment of diabetic autonomic neuropathy was based on Ewing tests and time and frequency domain indexes, which were analyzed from 24-h continuous ECG recordings. Tachygastria was significantly more common in diabetic patients than in controls throughout the recording period (38 ± 5 vs 23 ± 11.8 %, p < 0.001), before (37 ± 6 vs 26.5 ± 8.9 %, p < 0.001), during (41 ± 7.8 vs 23 ± 10.5 %, p < 0.001) and after the meal (37 ± 6,9 vs 29 ± 9,8%, p < 0.001). The percentage of dominant frequency in the normal range was significantly lower in diabetic patients than controls (49 ± 6 vs 63.3 ± 11.1 %, p < 0.001). Tachygastria was correlated with duration of diabetes (r = 0.234, p < 0.05), but not with glycaemic control. Abnormalities in gastric myoelectrical activity were not correlated with Ewing tests or time and frequency domain indexes.

Le but de cette étude est d'évaluer les caractéristiques de la neuropathie végétative gastrique du diabète de type 1 et ses relations avec la neuropathie autonome cardiaque. Ont été inclus dans cette étude 54 diabétiques de type 1 (moyenne d'âge: 43 ± 12 ans) asymptomatiques et 15 témoins. L'enregistrement électrogastrographique s'effectue pendant les 4 heures qui précèdent et les 4 heures qui suivent un repas standardisé. La fréquence électrique gastrique normale est comprise entre 2 et 4 cycles par minute (cpm); la bradygastrie est définie par une fréquence inférieure à 2 cpm, la tachygastrie par une fréquence comprise entre 4 et 10 cpm. L'évaluation de la neuropathie végétative cardiaque repose sur les 5 tests d'Ewing et sur l'analyse fréquentielle et temporelle du Holter ECG de 24 heures. Chez les diabétiques, la tachygastrie est plus fréquente que chez les témoins sur l'ensemble de l'enregistrement (38 ± 5 vs 23 ± 11,8 %, p < 0,001), et au cours des périodes pré prandiale (37 ± 6 vs 26,5 ± 8,9 %, p < 0,001), per prandiale (41 ± 7,8 vs 23 ± 10,5 %, p < 0,001) et post prandiale (37 vs 29 %, p < 0,01). Par rapport aux témoins, les diabétiques présentent une réduction significative de la fréquence gastrique normale (49 ± 6 vs 63,3 ± 11,1 %, p < 0,001). La tachygastrie est corrélée à l'ancienneté du diabète (r = 0,234, p < 0,05) mais pas à son équilibre. Les résultats de l'EGG ne sont ni corrélés aux résultats des tests d'Ewing ni aux données des analyses fréquentielle et temporelle du Holter ECG.