A programme was set up in the Essonne (France) between 1994 and 1998 to improve the quality of care for Type 2 diabetic patients. A consensus panel of general practitioners and diabetes specialists established guidelines based on the French St. Vincent recommendations. An audit involving 73 volunteer general practitioners (out of 965 in the Essonne) then evaluated compliance with these guidelines. Care and outcome were assessed in 505 (1995) and 604 (1996) Type 2 diabetic patients. The first audit cycle showed that defined standards were not met for several criteria and also revealed a lack of standardisation of HbA1c measurements and delayed intervention when blood glucose control was inadequate. Corrective measures were adopted: cooperative protocols for foot care, prevention of nephropathy and retinopathy, standardisation of HbA1c, and an educational programme at the primary health care level. The second audit cycle showed improvement in foot care (+ 33.6 %), quality (+ 39.9 %), prescription of HbA1c (+ 11.9 %), and control of blood pressure (+ 11.9 %) and blood lipids (+ 12.8 %). The proportion of early interventions in case of inadequate glucose control increased significantly (+ 10.5 %). However, some gaps persisted, mainly regarding screening for complications, diet counselling and patient education. This study shows that cooperation between genereal practitioners and diabetes specialists is feasible and effective in the context of a district-wide approach, and that it facilitates the adoption of international guidelines by local physicians. A project has been developed to provide structured diabetes care in general practice and better access to specialist services in order to improve the outcome of Type 2 diabetic patients. 55-63

Entre 1994 et 1998 nous avons organisé dans le département de l'Essonne un Jury d'accord genéralistes-diabétologues suivi d'un audit de pratique proposé aux 965 généralistes du département. 73 médecins volontaires ont participé à cet audit en 1995 et 1996. 505 patients ont été évalués dans le premier tour d'audit et 604 dans le second. Le premier audit a montré que plusieurs critères de suivi n'étaient pas conformes aux standards, qu'il existait une très grande dispersion du dosage de l'HbA1c et un retard d'intervention en cas de diabète jugé déséquilibré. Des mesures de correction ont été élaborées : protocoles coopératifs de soins, standardisation du dosage de l'HbA1c, programme éducatif en soins primaires. Le second tour a montré un meilleur dépistage du risque podologique (+ 33.6 %), des interventions plus fréquentes en cas de déséquilibre (+ 10.5 %), une augmentation de la fréquence du dosage de l'HbA1c (+ 11.9 %) et de sa qualité (+ 39.9 %). Des progrès ont été obtenus sur le contrôle de la pression artérielle (+ 11.1 %) et des dyslipidémies (+ 12.8 %). Des difficultés persistent concernant le dépistage des complications, la réalisation d'un bilan diététique annuel et l'éducation des patients. Cette étude montre la faisabilité et l'efficacité d'une stratégie d'amélioration de la prise en charge des diabétiques non insulino-dépendants en soins primaires basée sur la coopération entre les différents acteurs du système de santé. Un projet de réseau départemental de soins aux DNID a été élaboré pour parvenir à une meilleure structuration des soins en médecine générale et à un meilleur usage des soins spécialisés.