The purpose of this study was to analyse and compare the costs involved in screening for and treating sight-threatening diabetic retinopathy in three different clinical settings. In the first setting, diabetologists screened using ophthalmoscopy and color photography, according to the St. Vincent Declaration guidelines, and selected patients for further assessment by a visiting ophthalmologist and for treatment in another hospital. In the second setting, all patients were regularly referred to ophthalmologists, either in the same hospital or elsewhere, for all aspects of eye care. In the third setting, screening was done again with ophthalmoscopy alone by diabetologists who followed the St. Vincent Declaration guidelines; however, further assessment and treatment were carried out in the eye department of the same hospital. Costs to the Italian National Health Service and to patients were calculated per screening performed and per patient subjected to laser treatment as a result of screening. A sensitivity analysis was then performed to simulate the costs of standardised patient populations going through the three different settings. It is concluded that absolute costs would be lower, both for the Italian National Health Service and for patients, if screening, assessment and treatment were all carried out in the same hospital. Equipping a diabetic clinic specially for screening would not be more expensive than delegating eye care to external parties, even for a hospital without an eye department. Moreover, delegating eye care more than doubles costs for patients. Screening for, assessing and treating sight-threatening diabetic retinopathy may be a cost-effective procedure for society as a whole in Italy. 44-53

Ce travail a pour but d'analyser et de comparer les coûts induits par le dépistage et le traitement des rétinopathies menaçantes selon trois approches différentes. Dans le premier centre, les diabétologues ont pratiqué un dépistage basé sur l'ophtalmoscopie et une photographie couleur selon les recommandations de la déclaration de Saint-Vincent, et les sujets ainsi selectionnés ont été référés à un ophtalmologiste puis pour traitement à un autre centre hospitalier. Dans le second centre tous les patients étaient référés à un ophtalmologiste dans le centre ou en dehors pourprise en charge de tous les problèmes oculaires. Dans le troisième centre les diabétologues assuraient une ophtalmoscopie seule mais référaient ensuite les patients dans le département d'ophtalmologie du même centre hospitalier. Les coûts induits parle dépistage et le traitement laser des sujets dépistés ont été calculés pourle Service National de Santé Italien. Une simulation de coût selon ces trois stratégies a été appliquée à l'ensemble des sujets diabétiques en Italie. Notre conclusion est qu'il est moins coûteux, pour le service de santé italien comme pour le patient, de réaliser l'ensemble de la prise en charge ophtalmologique dans un même hôpital. Il n'est pas plus coûteux d'équiper un hôpital d'un centre ophtalmologique que de déléguer la prise en charge en externe, y compris pour un hôpital ne disposant pas de service d'ophtalmologie. Déléguer cette prise en charge engendre une dépense double pour le patient. L'organisation du dépistage, de la prise en charge et du traitement des rétinopathies diabétiques menaçant l'acuité visuelle peut constituer un rapport coûts-bénéfices significatif pour l'ensemble des dépenses de santé personnelles et collectives en Italie. 44-53