Déchirures obstétricales récentes du périnée et épisiotomie - 01/01/99
Jean-Michel Reme : Professeur des Universités, praticien hospitalier
Xavier Monrozies : Professeur des Universités, praticien hospitalier
Fédération de gynécologie-obstétrique, hôpital La-Grave, place Lange, 31052 Toulouse cedex France
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Résumé |
La description des déchirures périnéales et leur mode de réparation n'a pas fondamentalement changé ces dernières années. En revanche, les séquelles lointaines et les lésions infracliniques à périnée intact sont mieux explorées. Elles exposent la patiente aux troubles de la statique pelvienne ainsi qu'à l'incontinence urinaire ou fécale. Les applications instrumentales ont un rôle délétère certain et l'épisiotomie préventive n'apporte pas les bénéfices escomptés. Elle reste indispensable dans certaines circonstances comme la souffrance foetale, les manoeuvres obstétricales ou les extractions instrumentales, mais son usage intensif n'apporte pas de bénéfices supplémentaires. Une fréquence aux alentours de 30 % des accouchements semble raisonnable. L'épisiotomie médiolatérale, qui a notre préférence, réduit la fréquence des déchirures périnéales sévères immédiates (deuxième et troisième degré) mais pas les lésions sphinctériennes anorectales. Aucune étude ne permet actuellement d'évaluer à long terme les bénéfices de l'épisiotomie sur les troubles de la statique pelvienne ou de la continence. Les autres moyens de prévention des déchirures périnéales ne doivent pas être négligés.
Plan
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