Physiologie de la contraction utérine - 01/01/02
Hôpital Saint-Antoine, 184 rue du Faubourg Saint-Antoine, 75012 Paris France
INRA, 78352 Jouy-en-Josas cedex France
Maternité Port-Royal, 123 boulevard de Port-Royal, 75014 Paris France
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Résumé |
Les contractions utérines commandent non seulement l'effacement et la dilatation du col, mais aussi les mouvements de flexion et de rotation de la présentation, indispensables à l'expulsion du foetus hors des voies génitales maternelles.
L'utérus n'est pas atone pendant la gestation. L'activité contractile, faible jusque vers 30 semaines d'aménorrhée, augmente ensuite régulièrement. Il existe des variations circadiennes très marquées qui semblent culminer pendant la phase nocturne du nycthémère.
L'entrée en travail n'apparaît pas comme une rupture avec les rythmes circadiens spontanés, mais comme leur amplification qui semble évoluer vers un état irréversible.
La régulation de la contraction utérine fait intervenir de nombreux facteurs endocrines, paracrines ou autocrines (hormones stéroïdes, neuromédiateurs, eicosanoïdes, ocytocines, relaxine), sans qu'il soit encore possible de préciser si l'un ou l'autre d'entre eux joue un rôle prépondérant dans les mécanismes d'initiation des contractions menant à la parturition.
L'approfondissement de la connaissance des mécanismes régulateurs de la contraction utérine est indispensable pour ouvrir des perspectives pharmacologiques nouvelles afin de maîtriser la contractilité utérine.
Mots-clés : contraction utérine, prostaglandines, ocytocine, « gap junctions »
Plan
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