Genetic analysis of human predisposition to hepatosplenic disease caused by schistosomes reveals the crucial role of connective tissue growth factor in rapid progression to severe hepatic fibrosis - 07/03/13
pages | 8 |
Iconographies | 4 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Abstract |
Schistosome worms inhabit mammalian mesenteric veins. Their eggs cause chronic inflammation, which progresses to periportal fibrosis in 5 to 30% of cases, increasing portal blood pressure and leading to esophageal varices. Episodes of bleeding cause hepatic necrosis and may ultimately lead to hepatic failure and the death of the patient. Schistosome infections can also cause pulmonary hypertension and heart failure. The mechanisms of fibrogenesis and fibrolysis are beginning to be unraveled, but it remains unclear why disease occurs only in certain subjects, as also observed for other types of chronic liver inflammation, as in hepatitis C or B. We summarize here the results that showed that fibrosis progression is determined by a genetic locus on chromosome 6. The CCN2 gene at this locus, encodes CTGF that is a crucial regulator of fibrosis. Two groups of CCN2 polymorphisms independently modulate the progression of hepatic fibrosis. These results were obtained in an Asian population, but were extended to humans living in Africa and South America and are presently tested in liver fibrosis of other etiological origins.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Les schistosomes habitent les veines mésentériques de leur hôte humain et leurs œufs sont entraînés par le flot sanguin dans les vaisseaux hépatiques où ils causent une inflammation chronique dans l’espace de Disse ; cette inflammation induit un processus de cicatrisation impliquant le dépôt de protéines de la matrice extracellulaire. Ce dépôt, lorsqu’il est mal résorbé, évolue en fibrose périportale et cause une hypertension porte et des varices œsophagiennes chez 5 à 30 % des patients. Les saignements répétés des varices causent une nécrose du tissu hépatique, une insuffisance hépatique grave et la mort. Les mécanismes de la fibrose sont assez bien compris, en revanche, on explique mal pourquoi seulement certains patients évoluent rapidement vers une fibrose hépatique grave. Nous résumons ci-dessous les observations montrant une forte prédisposition génétique aux fibroses graves dans les infections par Schistosoma mansoni et Schistosoma japonicum, deux espèces très pathogènes pour l’homme. Nous montrons le rôle majeur d’un locus génétique sur le chromosome 6q23. À ce locus plusieurs variants génétiques du connective tissue growth factor déterminent la gravité de la fibrose péri portale. Ces résultats ont été obtenus et confirmés dans des populations asiatiques, africaines et brésiliennes et sont actuellement testés dans des fibroses ayant d’autres causes.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Schistosomiasis, CTGF, Liver fibrosis, Schistosome, Genetic variants, Polymorphisms, 6q23, Major gene
Mots clés : Schistosomiase, CTGF, Fibrose hépatique, Schistosome, Variants génétiques, Polymorphismes, 6q23, Gène principal
Plan
Vol 61 - N° 1
P. 3-10 - janvier 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?