Impact of socioeconomic status on diabetes and cardiovascular risk factors: Results of a large French survey - 23/02/13
Abstract |
Aim |
This study examined the association between deprivation and diabetes in a large French population, and evaluated the impact of deprivation on diabetes after taking in account a number of confounding factors.
Methods |
A total of 32,435 men and 16,378 women, aged 35 to 80 years, who had a health checkup at the “Centre d’Investigations Préventives et Cliniques” (IPC Centre: a preventive medical center in Paris, France), between January 2003 and December 2006, were evaluated. Socioeconomic deprivation was assessed using the EPICES score. The most deprived subjects were those in the fifth quintile of score distribution.
Results |
Several cardiovascular risk markers increased significantly in deprived subjects. In both genders, deprivation was associated with deleterous health status and lifestyle habits. In women, BMI, central obesity and the metabolic syndrome were associated with deprivation. The prevalence of diabetes increased with deprivation level. Compared with the first quintile of EPICES score distribution, the prevalence of diabetes was three to eight times higher in the fifth quintile. After taking into account age, and biological, clinical and lifestyle parameters, the risk of diabetes onset (odds ratio) among deprived vs. non-deprived subjects was 2.54 (95% CI: 1.99–3.24) in men and 2.2 (95% CI: 1.44–3.35) in women.
Conclusion |
In the general French population, deprivation was associated with deleterious health status and lifestyle. Risk of diabetes increased linearly with deprivation level and, after taking into account various confounding factors, the risk of diabetes remained significantly higher among deprived subjects. Other factors such as nutrition should now be examined to explain the excess risk of diabetes among the most deprived people.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectif |
Étudier l’association entre la précarité et le diabète dans une large population française après prise en compte des facteurs associés.
Population et méthode |
Inclusion de 32 435 hommes et 16 378 femmes, âgés de 35 à 80ans, qui ont eu un examen de santé au centre IPC entre janvier 2003 et décembre 2006. La précarité a été évaluée par le score EPICES (Évaluation de la Précarité et des Inégalités de santé dans les Centres d’Examens de Santé de France). Les sujets en situation de précarité appartiennent au cinquième quintile de la distribution du score.
Résultats |
La prévalence des facteurs de risque augmente avec la précarité. Dans les deux sexes, la précarité est associée à une altération de l’état de santé et des habitudes de vie. Comparativement au premier quintile du score EPICES, dans le cinquième quintile, la prévalence du diabète est trois à huit fois plus élevée. Après prise en compte de l’âge, des facteurs cliniques et biologiques et du style de vie associé à la précarité, le risque d’être diabétique (odds ratio), comparé à celui des sujets non précaires était de 2,54 (1,99–2,34) et 2,2 (1,44–3,35) respectivement chez les hommes et les femmes.
Conclusion |
Dans l’ensemble de la population, la précarité est associée à une altération de l’état de santé et des habitudes de vie. Le risque d’être diabétique augmente avec la précarité indépendamment des autres facteurs associés. Des facteurs comme la nutrition pourraient expliquer l’excès de diabète chez les sujets en situation de précarité.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Diabetes, Deprivation, Epidemiology, Risk factors, Cardiovascular disease, Depression, Score EPICES
Mots clés : Diabète, Précarité, Épidémiologie, Facteurs de risque, Maladies cardiovasculaires, Dépression, Score EPICES
Plan
The original idea for this paper came about from a collaborative venture between Professor Claude Jaffiol, member of the French Academy of Medicine, and the late Professor Louis Guize, former president of the IPC Centre and member of the French Academy of Medicine. |
Vol 39 - N° 1
P. 56-62 - février 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.