Management of hyperglycaemia in Cushing’s disease: Experts’ proposals on the use of pasireotide - 23/02/13
Abstract |
Cushing’s disease causes considerable morbidity and mortality, including cardiovascular, metabolic, respiratory and psychiatric complications, bone demineralization and increased susceptibility to infections. Metabolic complications include a high prevalence of impaired glucose tolerance, fasting hyperglycaemia and diabetes. Although pituitary surgery is the gold-standard treatment, other treatment strategies such as radiotherapy and medical therapy to reduce cortisol synthesis may be proposed in the event of recurrence or failure, or when surgery is not an option. Bilateral adrenalectomy can also be considered. One of the medical treatments used in Cushing’s disease is the somatostatin analogue pasireotide, which acts on adrenocorticotropic hormone (ACTH) secretion by the pituitary. Its efficacy in reducing urinary free cortisol, plasma cortisol and ACTH, and in improving the clinical signs of the disease has been demonstrated. Its observed adverse effects are similar to the known effects of first-generation somatostatin analogues, although disturbances of carbohydrate metabolism are more frequent and more severe with pasireotide. The aim of the present review was to summarize the epidemiology and pathophysiology of the disturbances of glucose metabolism that arise in Cushing’s disease, and to propose recommendations for detecting and monitoring glucose abnormalities and for managing pasireotide-induced hyperglycaemia.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
La maladie de Cushing entraîne une morbi-mortalité importante avec des complications cardiovasculaires, métaboliques, respiratoires et psychiatriques, une déminéralisation osseuse ainsi qu’une sensibilité accrue aux infections. Parmi les complications métaboliques, il est observé une forte prévalence d’intolérance au glucose, d’hyperglycémie à jeun et de diabète. Bien que la chirurgie hypophysaire soit le traitement de référence, en cas de récidive, d’échec ou d’inopérabilité, d’autres stratégies thérapeutiques telles que des médicaments agissant sur la synthèse du cortisol, la radiothérapie, peuvent être proposés. Enfin, en dernière intention, une surrénalectomie bilatérale peut être effectuée. Parmi les thérapies médicamenteuses utilisées dans la maladie de Cushing, le pasiréotide, analogue de la somatostatine qui agit sur la sécrétion hypophysaire d’ACTH, a fait la preuve de son efficacité en diminuant le cortisol libre urinaire, les concentrations plasmatiques de cortisol et d’ACTH et en améliorant les signes cliniques de la maladie. Les effets secondaires observés sont similaires à ceux connus avec les analogues de la somatostatine de première génération, avec cependant une fréquence et une intensité accrues des perturbations du métabolisme glucidique. L’objectif de cette revue est de rappeler l’épidémiologie, la physiopathologie des troubles du métabolisme glucidique au cours de la maladie de Cushing, et de proposer des recommandations pour le dépistage, la surveillance d’une anomalie glucidique et pour la prise en charge de l’hyperglycémie induite par le pasiréotide.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Review, Cushing’s disease, Glucose metabolism, Diabetes, Secondary diabetes, Pasireotide
Mots clés : Revue, Maladie de Cushing, Métabolisme glucidique, Diabète, Diabètes secondaires, Pasiréotide
Plan
Vol 39 - N° 1
P. 34-41 - février 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.