Soins palliatifs et néonatologie en Cote d’Ivoire - 19/02/13
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Résumé |
Faire primer la qualité de vie et la dignité de l’individu devient primordial dans la pratique médicale. Dans notre pays, à ressources limitées, quelles sont les perspectives et les limites en matière de soins palliatifs ? Nous rapportons trois cas de nouveau-nés qui ont permis d’évaluer les pratiques en fin de vie en néonatologie à Abidjan. L’impossibilité de s’assurer par tous les moyens de la certitude du diagnostic et de la gravité du pronostic par des examens complémentaires rend difficile la prise de décision par le médecin. La médicalisation de la fin de vie et les antalgiques dans le but de soulager n’ont jamais été utilisé dans notre pratique. Le personnel médical ne s’investissait pas dans le soutien psychologique du couple. La famille jouait un rôle prépondérant. Le recours à la famille déclenchait les méthodes traditionnelles de gestion de situations sans issue sur le plan médical. Le volet d’accompagnement des soins palliatifs est déjà intégré et organisé dans notre culture traditionnelle africaine. La seule décision active que prenait le médecin était de remettre l’enfant à la famille seule désignée pour agir. Celle-ci prenait toutes ses responsabilités hors de l’hôpital, afin d’encadrer et de déculpabiliser les parents lors de l’arrêt de toutes les thérapeutiques. En absence de cadre juridique défini et d’examens paracliniques de pointe, la mise en place des soins palliatifs en néonatologie semble compromise. Nous devons entrer dans les soins palliatifs en formalisant le droit à l’information des parents, l’écoute, le soutien psychologique et en instaurant les thérapeutiques anti-douleurs.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Give precedence to the quality of life and dignity of the individual becomes important in medical practice. In our resource-limited countries, what are the prospects and limitations in palliative care? We report three cases of newborns who were used to assess the practices end of life in neonatology in Abidjan. The impossibility of making by all means the certainty of the diagnosis and severity of the prognosis for further investigations makes it difficult for decision-making by the physician. Medicalization of the dying and analgesics were never used in our practice. The medical personnel not engaged in the counselling of the couple. The family played a leading role. The use of the family triggered the traditional methods of management situations dead end. The component of palliative care support is already built and organized in our traditional African culture. The only active decision that took the doctor was to return the child to the family designated to act alone. The family took all responsibilities outside the hospital, to guide parents and feeling guilty when stopping all therapy. In the absence of legal framework defined, diagnostic tests and advanced development of palliative care in neonatology seems compromised. We must engage in palliative care by formalizing the right to information for parents, listening, counselling and establishing the therapeutic anti-pain.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Nouveau-né, Soins palliatifs, Culture, Afrique
Keywords : Neonates, Palliative care, Culture, Africa
Plan
Vol 12 - N° 1
P. 18-24 - février 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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