Il existe au sein de zones spécifiques du système nerveux central, comme l’hypothalamus, des neurones capables de détecter les variations des concentrations plasmatiques d’acides gras (AG) et de réguler en conséquence, notamment via le système nerveux autonome, l’homéostasie énergétique. Ainsi, cette détection (ou sensing) des lipides par le cerveau permet de contrôler, entre autres, la prise alimentaire, la sécrétion et l’action de l’insuline. L’altération du métabolisme lipidique ou le dysfonctionnement de ce sensing peuvent fortement contribuer à la mise en place d’un diabète de type 2 ou d’une obésité chez des sujets prédisposés. Ainsi, une meilleure caractérisation de ces neurones sensibles aux AG et de leurs effets semble indispensable pour une avancée préventive et thérapeutique.

It is now well recognized that specific brain area, as the hypothalamus, contain fatty acid (FA) sensitive neurons that are able to sense the plasma FA concentration and in turn to regulate energy homeostasis mainly through the autonomous nervous system. Therefore, this lipid sensing aims at controlling feeding behaviour, insulin secretion and action. Impairment of FA metabolism or dysregulation of this FA sensing could strongly contribute to the development of obesity and type 2 diabetes in predisposed subjects. Hence, a better understanding of the mechanisms involved in the brain lipid sensing could help to prevention and potentially treatment of metabolic diseases.