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DES GRANDES TABLES AUX « FAST FOOD » : LES RESTAURANTS DE LYON - 16/02/08

Doi : CND-02-2001-36-01-0007-9960-101019-ART8 

P. BOULÉTREAU [1],

Patricia MARTIN [1],

Cécile CHAMBRIER [1]

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But : Le but de l'étude était de comparer l'apport calorique fourni par un repas type, dans différentes catégories de restaurants. Trois types de restaurants ont été sélectionnés : A, « grandes tables », 2 ou 3 étoiles au guide Michelin (7 sur 17 contactés ont participé à l'étude) ; B, catégorie moyenne, 100 à 150 francs dans un guide local (6 sur 7 tirés au sort ont participé) ; C, restauration rapide (les 2 chaînes présentes à Lyon).

Les menus étudiés ont été choisis par les restaurateurs, sur la base des demandes habituelles des clients. L'enquête a été effectuée par pesée, en cuisine, de chacun des ingrédients et la composition calculée à partir des tables REGAL. Les résultats ont été comparés aux apports conseillés (ANC) pour un repas de midi, chez un adulte masculin « d'activité habituelle ».

Résultats : Les apports caloriques globaux sont significativement différents des ANC, très largement supérieurs pour A et B (2 550 ± 540, 1 850 ± 305 versus 1 215), inférieurs pour C (890 ± 180). A et B présentent un excès d'apport protéique (17 % ± 4 et 15 % ± 3) et lipidique (53 % ± 7 et 51 % ± 5) au détriment du pourcentage de glucides, insuffisant. Pour C, l'apport lipidique est également excessif en pourcentage (49 ± 4 %) mais l'apport protidique est proche des ANC (13 ± 3 %). Enfin la qualité de l'apport lipidique est différent (cholestérol total, AGS/kcal totales) : proche des ANC pour C, très supérieur dans A et B.

Conclusion : Le caractère ponctuel de l'étude nécessite une grande prudence d'interprétation. Cependant, compte tenu de la fréquence des repas pris en catégorie B, les déséquilibres constatés exposent à un risque notable de maladie de surcharge. Une réflexion menée en commun avec les restaurateurs est souhaitable.

Aim : The aim of the study was to compare the total energy and the caloric composition of usual main meals provided by high levels (A), medium price (B) and fast food restaurants (C). The study concerns 7 restaurants in group A (out of 17 who were asked for), 6 in group B and 2 in group C. The composition of meals was chosen by the owners of the restaurants, on the basis of usual habits of customers. The caloric contents were assessed by weighting each component in the kitchen and calculated using the French food composition tables (REGAL)

Results : Compared to the recommended dietary allowances (RDA), total caloric intake is significatively higher in A and B (2550 ± 540, 1850 ± 305 vs 1215), lower in C (890 ± 180). The percentage of proteins (17% ± 4 et 15% ± 3) and lipids (53% ± 7 et 51% ± 5) is too high in A and B. In C lipids are also in excess (in % only), but proteins are similar to RDA.

Moreover, the intake of total cholesterol, and saturated fatty acids is different : close to the RDA in C much higher in A and B.

Conclusion : According to the frequency of outside home eating, the discrepancies observed in this study suggest a nutritional risk specially in group B restaurants.


Mots clés : Restaurant. , Alimentation.

Keywords: Eating habits. , Energy intake.


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Vol 36 - N° 1

P. 53 - mars 2001 Retour au numéro
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  • IMPLICATION DES PROTÉINES DE CÉRÉALES DANS LA MALADIE COELIAQUE
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  • LE PETIT DÉJEUNER DANS LA COHORTE STANISLAS : CONTRIBUTION AUX APPORTS EN ÉNERGIE, MACRO- ET MICRO-NUTRIMENTS
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