Les données expérimentales suggèrent l'intervention d'un stress oxydant au cours de l'athérogenèse. Le mécanisme de l'impact éventuel des flavonoïdes en tant qu'agents antioxydants en vue de la diminution du risque de maladies cardio-vasculaires (MCV) doit être confirmé à partir de données épidémiologiques. Des arguments épidémiologiques observationnels suggèrent que les flavonoïdes en général et les principales sous-classes de flavonoïdes, pourraient avoir un effet protecteur vis-à-vis des risques de maladies cardio-vasculaires. Par ailleurs, les études concernant la consommation de thé, de vin rouge, d'oignons et de pommes peuvent indirectement estimer si les principales sources alimentaires de flavonoïdes sont également associées avec le risque de maladies cardio-vasculaires.

Les études de type observationnel ont des limites d'interprétation de l'ordre de leur dessin méthodologique. Ainsi, des études contrôlées interventionnelles seraient les approches les plus pertinentes pour confirmer la place des flavonoïdes, en particulier pourvoyés par le thé en vue d'un rôle dans la prévention primaire et secondaire des maladies cardio-vasculaires à l'échelle des populations.