La feuille du théier ( Camellia sinensis ) est à l'origine de nombreuses légendes venues d'Asie. Les empereurs chinois lui proféraient de nombreuses vertus médicinales. Ce n'est qu'à partir de 1610 que le thé fut importé en Europe. Le Camellia sinensis est une plante tropicale taillée de façon spécifique permettant ainsi une facilité de récolte et une augmentation de la production de bourgeons. Ce dernier ainsi que les deux premières feuilles qui le suivent constituent le thé de grande qualité.

Puis le procédé de fabrication va déterminer le type de thé. Thé vert, thé oolong, thé noir, tous sont issus de la même plante. Les grandes étapes de fabrication sont le flétrissage, le roulage, la fermentation, la dessiccation, le triage et l'emballage. Le thé noir subit l'ensemble de ces étapes. Pour le thé vert, la fermentation est interrompue rapidement après un séchage des feuilles.

Ses caractéristiques nutritionnelles varient selon la région de production et le traitement (fermentation ou non). Le thé fraîchement cueilli renferme environ 80 % d'eau et 5 % résiduel après séchage. L'infusion d'une feuille fraîche extrait 60 % de produit soluble et 40 % d'insoluble. Les principaux composants solubles sont des tanins, des substances organiques aminées, quelques vitamines et minéraux. La théine, substance organique, est, pour une tasse de 170 mg, en moyenne de 50 mg.

Les bénéfices santé du thé sont attribués à leur richesse en antioxydants et plus particulièrement aux flavonoïdes. La différence entre le thé vert et le thé noir réside dans le type et la nature de ces flavonoïdes : catéchines pour le thé vert, théaflavines et théarubigines pour le thé noir.

La méthode de préparation d'une tasse de thé joue également un rôle essentiel dans la composition chimique de l'infusion.