Si l'évolution des apports lipidiques semble peu compatible avec la responsabilité dece nutriment comme facteur étiologique de l'obésité, il y a, à ce jour, assez dedonnées épidémiologiques et expérimentales qui démontrent que les lipidesalimentaires sont fortement impliqués dans la prévalence de ce syndrome. Cet effet estprincipalement lié à l'augmentation de la densité énergétique de l'alimentation queles lipides provoquent, et à ses conséquences sur la sécrétion d'insuline. Lescontraintes sociales qui pèsent sur la séquence prandiale (heure fixe des repas, grandevariété des aliments...) ne permettent pas aux déterminants physiologiques ducomportement alimentaire de réduire les ingesta au prorata de l'accroissement de ladensité énergétique. L'effet adipogéne d'une alimentation hyperlipidique va dépendredes capacités individuelles de l'organisme à oxyder les lipides.

While the trends in fat intake seem barely consistent with the role of thismacronutrient as an aetiological factor of obesity, there exists a body of evidencederived from epidemiology and experiment, that dietary fat is strongly involved in thehigh prevalence of overweight. This effect is mainly due to the dietary fat­inducedincrease in energy density and its consequence on insulin secretion. The social mealpattern precludes the physiological determinants of eating behaviour to induce a reductionin intake as a function of the increased energy density. The adiposity increasing effectof a high­fat diet depends on the individual capacities to oxydize fat.