Cancers T3 et T4 de la cavité buccale, traitement chirurgical par amputation de la langue mobile - 16/02/08
E. Nallet [1],
E. Ameline [1],
L. Moulonguet [1],
B. Barry [1],
Ch. Guédon [1],
J. Depondt [1],
P. Gehanno [1]
Voir les affiliationspages | 7 |
Iconographies | 2 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Cancer of the Oral Cavity T3 and T4, Surgical Treatment with Oral Tongue Resection |
Amputation of the oral tongue is required to treat T3 and T4 bilateral tumors of the anterior two third of the tongue with or without extension to the floor of the mouth. This partial glossectomy was performed initially for 27 patients and as salvage therapy for 35 patients with recurrent diseases. The reconstruction required a flap in all cases, including 8 microvascular free flaps. Two months after surgery, two third of patients had a satisfactory swallowing hability. The functional results were worst for patients operated after radiotherapy. Actuarial survival rates were 37.5 % and 22.1 % at 3 and 5 years respectively. The survival rate of patients who had surgery as primary modality of treatment was significantly better as compared with those who had radiotherapy before surgery (p = 0,018). This surgery offers a perfect control of tumors of the anterior floor and oral tongue and good rehabilitation provided by the conservation of the posterior tongue.
Cancers T3 et T4 de la cavité buccale, traitement chirurgical par amputation de la langue mobile |
L'amputation de la totalité de la langue mobile permet de traiter des tumeurs bilatérales T3 ou T4 de la langue mobile plus ou moins étendues au plancher antérieur. Cette glossectomie partielle a été réalisée en première intention chez 27 patients et en rattrapage pour 35 patients. La réparation a nécessité la réalisation d'un lambeau dans tous les cas, dont 8 lambeaux libres micro-anastomosés. Deux tiers des patients ont une alimentation satisfaisante 2 mois après l'intervention. Les résultats fonctionnels ont été moins bons chez les patients opérés après radiothérapie. Les taux de survie calculés selon la méthode actuarielle ont été respectivement de 37,5 % et 22,1 %, à 3 et 5 ans. La survie des patients opérés en première intention a été significativement meilleure que chez les patients déjà irradiés (p = 0,018). Cette intervention offre un excellent contrôle carcinologique sur la région pelvi linguale antérieure, elle permet d'obtenir des suites fonctionnelles acceptables grâce à la préservation de la base de langue.
Plan
© 2001 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 118 - N° 2
P. 74-80 - avril 2001 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?