Contusions et plaies de l'abdomen - 14/12/12
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Résumé |
Lors de la prise en charge d'un blessé présentant un traumatisme de l'abdomen, que ce dernier soit ouvert ou fermé, le statut hémodynamique est primordial. S'il existe un état de choc, la prise en charge doit se faire au déchocage avec la réalisation d'une radiographie pulmonaire, d'un cliché du bassin et d'une échographie abdominale. En cas de traumatisme fermé, si l'échographie montre l'existence d'un épanchement péritonéal, la priorité est à la réalisation d'une laparotomie pour faire l'hémostase. En cas de large plaie abdominale hémorragique, l'admission directe au bloc opératoire est possible. Dans tous les cas, les techniques du damage control, qui visent à réaliser l'hémostase et le traitement des lésions digestives de la façon la plus rapide possible, souvent en deux temps, sont retenues en cas de risque de coagulopathie. Le patient doit bénéficier dans le même temps d'une réanimation optimale avec une réintervention pour le traitement définitif des lésions dans les 24 à 48 heures, quand il est stabilisé. Si l'état du blessé atteint d'un traumatisme fermé est stable, sans signe évoquant une perforation digestive, la réalisation d'une tomodensitométrie (TDM) corps entier injectée est recommandée. L'attitude non opératoire avec surveillance en milieu chirurgical, où le blessé peut bénéficier à tout moment d'une intervention différée, est justifiée. Lorsqu'une fuite active de produit de contraste est visualisée au scanner, l'embolisation artérielle permet d'augmenter les indications de traitement non opératoire. Pour les patients stables et peu symptomatiques présentant une plaie de l'abdomen sans éviscération ni signe de péritonite, la TDM préopératoire est utile surtout en cas de plaie par arme à feu. Chez un blessé par arme blanche paucisymptomatique, l'exploration chirurgicale, si possible mini-invasive avec conversion en laparotomie au moindre doute, est encore la règle dans la plupart des équipes. En effet, il existe des lésions intrapéritonéales, principalement digestives et diaphragmatiques qui nécessitent un traitement dans près de 10 % des cas et la morbidité et la mortalité d'une intervention différée au stade de la péritonite est importante.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Contusion abdominale, Plaie abdominale, Traumatisme hépatique, Traumatisme splénique, Traumatisme pancréatique, Traumatisme des viscères creux, Hémopéritoine, Choc hémorragique
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