Les difficultés, pièges et erreurs diagnostiques sont fréquents au niveau du canal rachidien. Les pièges liés aux artefacts sont résolus par l’utilisation des séquences adéquates. Une bonne connaissance de certains aspects anatomiques particuliers (racines de la queue de cheval, veines radiculaires lombaires et du cône terminal, ganglion spinal), de variantes fréquentes (fibrolipome du filum terminal, gaines radiculaires communes, kystes radiculaires), évite de nombreuses erreurs. Les dilatations des veines épidurales, en cas d’hypotension intracrânienne, peuvent simuler une prise de contraste tumorale. L’augmentation de la graisse épidurale peut induire une sténose pathogène du fourreau dural.