External factors shaping reproductive strategies within a population are still poorly understood. How individuals use space and where they decide to build a nest may influence reproductive strategies, as individuals that are close in space may more frequently interact socially. Here, we investigated a population (n=58 from 15 nests) of the Common moorhen in the Loir river (Western France) using microsatellite data (54 alleles). We found a surprisingly low level of genetic monogamy, a low relatedness among offspring in some nests and a low relatedness between the social parents and the offspring. Nest heterozygosity was highest close to the geographic center of the population. The mating strategies of the Common moorhen were highly variable, despite the social monogamy of the species, and were, to some extent, influenced by the microspatial structure. We discuss how our results contribute to the understanding of parent–offspring and offspring–offspring relationships.

On comprend encore mal les facteurs externes qui façonnent les stratégies de reproduction d’une population. La façon dont les individus utilisent l’espace et l’endroit où ils décident de construire leur nid peut influencer les stratégies de reproduction puisque les individus spatialement proches pourraient interagir plus souvent. Nous avons étudié une population (n=58, 15 nids) de poules d’eau sur le Loir à l’aide de microsatellites (54 allèles). Nous avons trouvé très peu de monogamie génétique, un faible apparentement des poussins de certains nids et un faible apparentement entre les parents sociaux et les poussins. L’hétérozygotie des nids était plus importante au centre de la population. Les stratégies de reproduction de la poule d’eau étaient très variables, malgré la monogamie sociale de l’espèce, et étaient influencées en partie par la structure microspatiale de la population. Nous discutons comment nos résultats contribuent à mieux comprendre les relations parents–enfants et les relations dans la fratrie.