One of the major issues in controlling serum cholesterol through dietetic intervention appears to be the need to improve patient adherence.

To explore the many questions regarding barriers to, and motivators for, cholesterol-lowering diet adherence.

We surveyed French general practitioners’ dietetic practices for patients with hypercholesterolaemia, and looked at their patients’ attitudes towards such an approach.

We analysed 234 doctors’ personal questionnaires and 356 patient self-survey questionnaires. Patients’ reasons for not complying with the prescribed diet included: ‘already having satisfactory food habits’ (34.7%), ‘unwillingness to suffer nutritional deprivation’ (33.3%), ‘difficulties to conciliate a diet with family life’ (27.8%) and ‘taking cholesterol-lowering drugs’ (22.2%). Despite a generally good understanding by patients of doctors’ recommendations, some discrepancies were seen between their respective declarations. While doctors largely thought that patients needed more explanation on why and how a diet can lower cholesterol (and avoid taking drugs), only 39.4% of patients declared needing this kind of information. Other discrepancies were observed concerning barriers to, and motivators for, patient adherence. Moreover, some dietetic rules appeared to be more difficult to comply with than others, e.g. 82.6% patients remembered they should ‘eat more fish’ but only 51.3% actually did so. Finally, physicians, as well as patients, displayed a lack of confidence in lipid-lowering diet efficiency.

Improving patient education, especially concerning their perception of risk, as well as increasing the involvement of dieticians, are motivators to explore in order to improve adherence.

L’amélioration de l’observance et le respect des prescriptions diététiques par les patients sont des problématiques majeures dans le suivi des régimes hypocholestérolémiants.

Explorer les nombreuses questions relatives aux freins et aux leviers agissant sur l’observance des régimes hypocholestérolémiants.

L’étude a observé les pratiques des médecins généralistes français auprès de leurs patients hypercholestérolémiques et les attitudes de ces derniers vis-à-vis de la prescription.

Deux-cent-trente-quatre questionnaires personnels des médecins et 356 auto-questionnaires des patients ont été analysés. Les premières réponses invoquées par les patients (traités ou non traités) sur les raisons de leur non-observance du régime prescrit étaient : « ayant déjà des habitudes alimentaires satisfaisantes » (34,7 % des interrogés), réticence aux privations (33,3 %), difficultés à concilier le régime avec une vie familiale (27,8 %) et prise de médicaments hypocholestérolémiants (22,2 %). Malgré la bonne compréhension générale des patients vis-à-vis des recommandations des médecins, des divergences ont été observées entre leurs déclarations respectives : alors que la plupart des médecins pensaient que les patients avaient besoin davantage d’explications sur pourquoi et comment un régime peut faire baisser le cholestérol (et éviter le traitement médical), seuls 39,4 % des patients déclaraient en avoir besoin. D’autres divergences ont été constatées au sujet des freins et des leviers agissant sur l’observance. Par ailleurs, certaines règles diététiques semblent plus difficiles à respecter que d’autres : par exemple, 82,6 % des patients se rappellent devoir « manger plus de poisson » mais seulement 51,3 % le mettent en pratique. Enfin, les médecins tout comme les patients montrent un manque de confiance dans l’efficacité des régimes hypolipidémiants.

L’amélioration de l’éducation des patients, notamment sur la perception des risques, mais également le renforcement de l’implication des diététiciens, sont des leviers à explorer pour améliorer l’observance.