Traitement endovasculaire par stentgraft d’un anévrysme symptomatique de l’artère mésentérique supérieure - 16/11/12
Abstract |
Rationnelle |
Les anévrysmes des branches viscérales de l’aorte abdominale sont des entités rares et potentiellement mortelles. Bien que les anévrysmes des artères hépatique et splénique soient les plus fréquents parmi les anévrysmes splanchniques, les anévrysmes de l’artère mésentérique supérieure sont bien plus rares. Pour les anévrysmes des artères viscérales rompus, un taux de mortalité entre 20% et 100% a été rapporté. Sans compter la rupture, les anévrysmes peuvent également éroder les organes adjacents, ce qui a comme conséquence une hémorragie grave. La chirurgie d’urgence des anévrysmes des artères viscérales a une mortalité significative. Ces dernières années, des traitements endovasculaires ont été introduits avec succès pour le traitement électif. Nous avons adopté la technique endovasculaire avec stentgraft pour traiter un anévrysme symptomatique aigu de l’artère mésentérique supérieure.
Méthodes |
Nous rapportons le cas d’un homme de 79 ans présentant un anévrysme symptomatique de l’artère mésentérique supérieure proximale. Avec une approche endovasculaire, l’anévrysme a été exclu avec un stentgraft endoluminal.
Résultat |
La réparation endoluminale par stentgraft a eu comme conséquence l’exclusion totale de l’anévrysme. L’artère mésentérique supérieure est restée perméable sans complication ischémique. Les douleurs et les autres symptômes ont disparu et le patient a récupéré entièrement.
Conclusions |
Le traitement endovasculaire des anévrysmes symptomatiques de l’artère mésentérique supérieure est faisable et peut montrer d’excellents résultats dans des cas choisis. Par conséquent, le traitement par stentgraft devrait être considéré comme une alternative au traitement chirurgical traditionnel. Cependant, chez chaque patient, l’anatomie individuelle de la circulation mésentérique et le siège de l’anévrysme jouent un rôle important pour déterminer si l’option endovasculaire est possible ou si la réparation chirurgicale doit être préférée.
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Vol 25 - N° 6
P. 897.e5-897.e8 - août 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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