Peut-on et doit-on faire une IRM mammaire en cas de suspicion de cancer du sein durant la lactation ? - 13/11/12
Résumé |
L’objectif de cette mise au point est de répondre à deux questions : l’innocuité de l’injection de chélate de gadolinium lors de l’allaitement ; l’intérêt ou non de réaliser une IRM mammaire chez la femme allaitante si l’on suspecte une tumeur du sein. Les publications anglo-saxonnes récentes sont en faveur d’un maintien de l’allaitement au décours de l’injection de gadolinium. En effet, le passage du produit de contraste dans le lait maternel est infime, et bien inférieur au seuil recommandé en pédiatrie chez le nourrisson. Cependant, la suspension de la lactation dans les 24heures qui suivent l’injection de chélate de gadolinium reste préconisée en France. La littérature est pauvre en ce qui concerne l’apport de l’IRM durant la lactation, mais l’ensemble des données ébauchent l’idée que l’IRM est contributive, malgré les modifications physiologiques de la glande durant cette période. En effet, toutes les lésions ont été visualisées et classées correctement selon la classification BIRADS de l’ACR1 . En revanche, la sémiologie est particulière et à connaître.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : IRM mammaire, Allaitement, Cancer du sein associé à la grossesse, Chélate de gadolinium
Plan
Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Diagnostic and Interventional Imaging, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 93 - N° 11
P. 871-875 - novembre 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.