Au cours des cinq dernières années, les recherches sur les gènes de prédisposition à la sclérose en plaques (SEP) ont fait des progrès spectaculaires. Aujourd’hui, plus d’une cinquantaine de gènes ont un rôle établi dans la maladie et nul doute que d’autres devraient venir s’additionner à cette liste dans un futur proche. Les gènes aujourd’hui reconnus se concentrent dans des voies métaboliques impliquant le système immunitaire, démontrant ainsi que le processus inflammatoire intervient dès le début de la maladie et est probablement la cause principale de la dégénérescence axonale source des déficiences neurologiques et du handicap. La question se pose de l’utilité de ces biomarqueurs dans le diagnostic de la maladie.

Over the past 5 years, studies of multiple sclerosis (MS) genes have made spectacular progress. Today, more than 50 genes have been found to have an established role in MS, and there is no doubt that this list will continue to grow. The genes identified so far point to the metabolic pathways involving the immune system, thereby suggesting than inflammation is an early process in the course of the disease and probably the major cause of the axonal degeneration that results in neurological deficiencies and handicap. They also raise the question of the usefulness of these biomarkers in the diagnosis of MS.