Fasting blood glucose and insulin sensitivity are unaffected by HAART duration in Cameroonians receiving first-line antiretroviral treatment - 13/11/12
La glycémie à jeun et la sensibilité à l’insuline ne sont pas affectées par la durée de la thérapie antirétrovirale chez les camerounais infectés par le VIH
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Abstract |
Aims |
This study assessed the relationship between highly active antiretroviral therapy (HAART) duration and cardiometabolic disorders in HIV-infected Cameroonians.
Methods |
HIV-infected Cameroonians aged 21 years or above were cross-sectionally recruited at the Yaoundé Central Hospital, a certified HIV care centre, and their anthropometry, body composition (impedancemetry), fasting blood glucose (FBG) and lipid levels, and insulin sensitivity (IS; short insulin tolerance test) were measured.
Results |
A total of 143 participants with various durations of HAART [treatment-naïve (n=28), 1–13 months (n=44), 14–33 months (n=35) and 34–86 months (n=36)] were recruited. They were mostly women (72%), and had a mean age of 39.5 (SD: 9.8) years. Half (52%) were using a stavudine-containing regimen. There was a significant trend towards a positive change in body mass index and waist-to-hip ratio with increasing duration of HAART (all P=0.02). Systolic (P=0.04) and diastolic (P=0.03) blood pressure, total cholesterol (P=0.01), prevalence of hypertension (P=0.04) and hypercholesterolaemia (P=0.007) were also significantly increased with HAART duration, whereas triglycerides, FBG and IS were unaffected. Clustering of metabolic disorders increased (P=0.02 for≥1 component of the metabolic syndrome and P=0.09 for≥2 components) with HAART duration.
Conclusion |
HAART duration is associated with obesity, fat distribution, blood pressure and cholesterol levels in HIV-infected Cameroonians, but does not appear to significantly affect glucose metabolism.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectifs |
Évaluer la relation entre la durée de traitement antirétroviral et les troubles cardio-métaboliques chez des camerounais infectés par le VIH.
Méthodes |
Chez des camerounais VIH positifs âgés de 21ans ou plus, suivis à l’hôpital central de Yaoundé (centre agréé de traitement du VIH/sida), nous avons évalué l’anthropométrie, la composition corporelle (bio-impédance), la glycémie à jeun, les lipides sanguins et la sensibilité à l’insuline (test court à l’insuline).
Résultats |
Au total, 143 participants (âge moyen 39,5±9,8ans, 72 % de femmes), avec une durée de traitement antirétroviral variable (naïf de tout traitement [n=28], 1–13 mois [n=44], 14–33 mois [n=35] et 34–86 mois [n=36]) ont été recrutés. La moitié environ (52 %) était sous une combinaison thérapeutique incluant la stavudine. Nous avons observé une tendance à une augmentation significative de l’indice de masse corporelle (IMC) et du rapport taille–hanche avec la durée de traitement antirétroviral (P=0,02 dans les deux cas). Les pressions artérielles systolique (P=0,04) et diastolique (P=0,03), le cholestérol sanguin (P=0,01), la prévalence de l’hypertension artérielle (P=0,04) et de l’hypercholestérolémie (P=0,007) étaient significativement augmentés avec la durée du traitement antirétroviral. Les triglycérides, la glycémie à jeun et la sensibilité à l’insuline n’étaient pas modifiés par la durée du traitement antirétroviral. Une accumulation de troubles métaboliques (P=0,02 pour au moins un facteur de risque, P=0,09 pour au moins deux facteurs de risque) avec l’augmentation de la durée du traitement antirétroviral a également été observée.
Conclusion |
La durée du traitement antirétroviral est associée à l’IMC, la redistribution de graisses, l’hypertension artérielle, la dyslipidémie chez les sujets camerounais séropositifs pour le VIH. Cependant, elle ne paraît pas avoir d’effet sur le métabolisme glucidique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Antiretroviral therapy, Human immunodeficiency virus, Hyperglycaemia, Insulin sensitivity, Cardiovascular risk factors
Mots clés : Antirétroviraux, Virus de l’immunodéficience humaine, Hyperglycémie, Sensibilité à l’insuline, Facteurs de risque cardiovasculaires
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