Esthésioneuroblastomes du massif facial : résultats cliniques - 06/11/12
, N. Fakhry a, L. Santini a, J. Mancini b, A. Giovanni a, P. Dessi a
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Résumé |
Les esthésioneuroblastomes (ENB) sont des tumeurs rares, issues de l’épithélium olfactif. À partir de notre expérience et d’une analyse de la littérature, nous allons tenter de dégager des facteurs épidémiologiques, cliniques, histologiques et thérapeutiques influant sur la survie globale et la survie sans récidive de notre série d’ENB.
Patients et méthode |
Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 11 patients pris en charge dans notre institution pour un ENB des fosses nasales et des sinus entre 1978 et 2006. Les données recueillies ont fait l’objet d’analyses statistiques menées sur Logiciel R 2.0®. L’étude des survies globale et sans récidive a été précisée par la méthode de Kaplan-Meier, la recherche de facteurs pronostiques par le test du Log-Rank.
Résultats |
Il s’agissait de trois femmes (27,2 %) et de huit hommes (72,8 %), soit un sex-ratio de 2,6. L’âge moyen au moment du diagnostic était de 56ans (37ans – 69ans). Aucun facteur de risque n’a été pu être identifié dans notre cohorte. Le suivi moyen était de 110,2 mois (sept mois – 348 mois). Notre série comportait trois T1 (27,3 %), un T2 (9,1 %), quatre T3 (36,3 %) et trois T4 (27,3 %). Les taux de survie sans récidive à un, cinq et dix ans étaient respectivement de 81,8 %, 54,5 % et 18,2 %, les taux de survie globale de 100, 90 et 60 %. Les principaux facteurs pronostiques retrouvés dans la littérature sont le stade tumoral au moment du diagnostic, la radiothérapie postopératoire et la dose de radiothérapie.
Conclusion |
Les ENB se caractérisent par la fréquence des récidives qui peuvent survenir jusqu’à très longtemps après le diagnostic. Cette notion impose un suivi prolongé des patients. Les taux de survie globale sont de l’ordre de 90 et 60 % respectivement à cinq et dix ans.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Cancer nasosinusien, Sinus, Survie globale, Survie sans récidive
Plan
 | Ne pas utiliser pour citation la référence française de cet article mais celle de l’article original paru dans European Annals of Otorhinolaryngology Head and Neck Diseases en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 129 - N° 5
P. 282-287 - octobre 2012 Retour au numéro
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