L’expression synoviale de CD20 représente un nouveau facteur prédictif potentiel de la progression des érosions osseuses lors d’une arthrite très récente traitée par DMARD en monothérapie séquentielle – étude pilote à partir de la cohorte VErA - 25/10/12
pages | 8 |
Iconographies | 1 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Objectif |
Les biomarqueurs actuellement disponibles (facteurs rhumatoïdes [FRs], anti-CCP2, VS/CRP et érosions osseuses) ne suffisant pas à prédire les dommages structuraux de la polyarthrite rhumatoïde (PR), déterminer si l’expression dans le tissu synovial d’un ou plusieurs marqueurs pourrait constituer un (de) nouveau(x) facteur(s) pronostique(s).
Méthode |
L’étude a été menée sur 18 patients de la cohorte VErA, inclus prospectivement, naïfs de tout traitement par DMARD et glucocorticoïdes, et présentant une arthrite très récente (ancienneté médiane des symptômes : quatre mois). Les données recueillies à l’inclusion étaient les suivantes : paramètres cliniques et biologiques (VS, CRP, isotypes du FRs, anti-CCP2, ostéoprotégérine, taux de RANK-L et COMP) ; expression dans le tissu synovial (HLA-DR, CD163, CD3, CD20, VEGF, ostéoprotégérine, RANK-L, Bcl2 et indice global d’inflammation) à partir d’une biopsie de synoviale de l’articulation métacarpophalangienne. Les radiographies de la main et du pied à l’inclusion et à trois ans ont été évaluées au moyen du score de Sharp modifié par van der Heijde ; son évolution durant le suivi constituait le critère de jugement. Le coefficient de corrélation de Pearson a été utilisé pour tester l’association entre échantillons appariés.
Résultats |
À l’inclusion, une corrélation significative a été mise en évidence entre lésions érosives et marqueurs de l’activation des lymphocytes B, notamment l’expression de CD20 dans le tissu synovial (r=0,68 ; p=0,0001). Quantifiée par la variation du score d’érosion de Sharp modifié, la progression des dommages structuraux à trois ans était significativement corrélée avec : les taux sériques de FR-IgG (r=0,75 ; p=0,0003), -IgM (r=0,69 ; p=0,001), anti-CCP2 (r=0,53 ; p=0,02) et RANK-L (r=0,61 ; p=0,007), ainsi que l’expression de CD20 dans le tissu synovial (r=0,70 ; p=0,001).
Conclusion |
Cette analyse de la valeur pronostique d’un large panel de marqueurs synoviaux au sein d’un échantillon limité de patients suivis prospectivement, et bien documentés, suggère qu’à la fois le CD20 synovial et les taux sériques de RANK-L pourraient représenter de nouveaux facteurs prédictifs de la progression des dommages structuraux à un stade très précoce de la PR.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Arthrite très récente, Pronostic, Polyarthrite rhumatoïde, Biomarqueurs synoviaux, Lésion structurale, CD20
Plan
Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais la référence anglaise de Joint Bone Spine (doi:10.1016/j.jbspin.2011.11.006). |
Vol 79 - N° 5
P. 436-443 - octobre 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?