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La rééducation respiratoire est aussi efficace à domicile qu’en milieu hospitalier - 15/10/12

Doi : 10.1016/S1779-0123(12)75269-5 

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Résumé

Résumé de : Maltais F, Bourbeau J, Shapiro S et al. (2008)

Effects of home-based pulmonary rehabilitation in patients with chronic obstructive pulmonary disease: a randomized trial. Ann Intern Med 2008; 149:869-78.

[Préparé par Mark Elkins, coordinateur CAPI]

Question :

En terme de réduction de la dyspnée, un programme de rééducation respiratoire comportant un volant d’exercices est-il aussi efficace à domicile qu’en consultation externe à l’hôpital ?

Protocole :

Essai contrôlé randomisé avec assignation sécrète.

Lieu :

Dix centres canadiens.

Participants :

Des adultes présentant une broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) âgés de 40 ans au moins, avec un VEMS de moins de 70 % de la valeur attendue, un rapport VEMS/CV en dessous de 0,70 et une dyspnée cotée 2 ou plus selon l’échelle MRC (Medical Research Council). Une rééducation respiratoire antérieure était un critère d’exclusion. Après la randomisation des 252 participants, il y avait deux groupes de 126 chacun.

Interventions :

Pendant quatre semaines, tous les participants assistaient aux séances éducatives des consultations externes hospitalières. Ensuite, le groupe « consultation externe » réalisait un programme d’exercices combinés de musculation et d’endurance sous surveillance lors de consultations externes hospitalières, trois séances par semaine pendant huit semaines. Chaque séance consistait en un travail de 30 minutes sur bicyclette ergométrique à 80 % du maximal et un travail de 30 minutes contre résistance. Une suppléance en oxygène était disponible selon les besoins. L’autre groupe réalisait le programme à domicile, trois séances de 40 minutes par semaine pendant huit semaines. L’objectif était fixé à 60 % du travail maximal. Il y avait une surveillance à domicile pour la première séance puis un contact téléphonique hebdomadaire. Les bicyclettes ergométriques étaient prêtées pendant les huit semaines du traitement. Les exercices contre résistance et la suppléance en oxygène étaient identiques pour les deux groupes. Après la fin du protocole, les exercices à domicile étaient prescrits pour l’ensemble des participants, trois séances par semaine pendant neuf mois.

Évaluation :

Le critère de jugement principal était l’évolution du domaine « dyspnée » du questionnaire CRQ (chronic respiratory questionnaire) à 12 mois. Les critères secondaires étaient les autres domaines du CRQ, le SGRQ (St George’s respiratory questionnaire), le test de marche de 6 minutes, un test d’endurance sur bicyclette ergométrique et la sécurité.

Résultats :

Le suivi était de 92 % à trois mois et de 86 % à un an. La différence du CRQ « dyspnée » était de 0,05 (IC95 % de -0,21 à 0,29) à trois mois et de 0,16 (IC95 % de -0,08 à 0,40) à un an. Ainsi, le seuil à partir duquel une différence exprime une pertinence clinique (0,5) était exclu, confirmant l’effet équivalent sur la dyspnée des deux stratégies de rééducation. L’amélioration du domaine « symptômes » du SGRQ était légèrement plus grande dans le groupe à domicile, mais la différence n’était plus significative à un an. Les deux interventions avaient un effet similaire sur les critères secondaires.

Conclusion :

Chez les adultes présentant une BPCO, la rééducation respiratoire avec un volant d’exercices est aussi efficace réalisée à domicile ou dans le contexte d’une consultation externe hospitalière.

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Vol 12 - N° 122

P. 15-16 - février 2012 Retour au numéro
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